Critique Comics Harbinger Renegade #1
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par Le Doc le mar. 1 mai 2018 Staff
Tous les éléments utiles sont récapitulés dans les trois premières pages : ce que sont les psiotiques (des individus doués de capacités exceptionnelles), la difficulté du processus d'activation (souvent mortel) de leurs pouvoirs et le conflit qui opposa l'équipe des Renégats de Peter Stanchek à la Fondation Harbinger, l'organisation liberticide de Toyo Harada, bien décidé à utiliser les psiotiques pour imposer sa vision du monde...à n'importe quel prix.
Avec ce résumé complet, il est donc aisé de se lancer dans cette nouvelle étape du combat des Renégats contre toutes les factions qui veulent exploiter les psiotiques. Il faut dire que Stanchek et cie sont aussi en partie responsable de la situation puisqu'ils ont divulgué tous les secrets de la Fondation Harbinger, rendant ainsi public la liste des psiotiques potentiels. Suite à ces événements décisifs, les Renégats se sont séparés et le premier arc narratif de "Harbinger Renegade", scénarisé par Rafer Roberts, s'emploie à réunir les membres de l'équipe alors qu'un troisième parti apparaît...Alexander Salomon, ancien protégé de Toyo Harada...avec ses propres plans pour (endoctriner) les gens à super-pouvoirs.
Les thèmes sont connus, pour un résultat intéressant, aussi classique qu'efficace. Il y a quelques petites longueurs dans le déroulement du récit, mais aussi des scènes très fortes (comme l'exil imposé de Peter Stanchek, aux visuels cauchemardesques), une atmosphère prenante (notamment à base d'effets-chocs très "Scanners" dans l'idée) et des personnages rapidement attachants (ce qui est toujours sympathique puisque je les découvre ici), à la caractérisation soignée. Bref, ce premier tome prépare bien le terrain pour le nouveau conflit à venir.
Deux dessinateurs se partagent les épisodes. Juan Jose Ryp s'occupe des flashbacks qui ouvrent chaque chapitre et qui permettent d'en savoir plus sur le passé de Alexander Salomon. Je ne suis pas toujours amateur du trait de l'espagnol (je trouve ses personnages souvent un peu trop crispés), mais ses dessins très détaillés, bien adaptés aux ambiances horrifiques, trouvent ici de quoi s'exprimer pleinement. Et c'est Darick Robertson qui s'occupe des intrigues prenant place dans le présent. Le dessinateur de "Transmetropolitan" ne retrouve pas avec "Harbinger Renegade" le niveau de ses meilleurs travaux, mais l'ensemble est plutôt solide, à l'exception de quelques passages un peu faiblards.
En bref
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