Critique BD Yoko Tsuno #30

Evolution

Roger Leloup l’unique et intemporel auteur de Yoko Tsuno est né en 1933. Je vous laisse calculer son âge. Il n’est en tous les cas, pas visible dans le trait qui garde toujours la précision, la délicatesse et la vitalité si caractéristiques.

La série, depuis trente tomes mélange avec succès le fantastique et la science-fiction pour un large public de 7 à 77 ans, avec une amitié de longue date, désormais, entre l’héroïne Yoko Tsuno et un peuple étrange à la peau bleue : les vinéens.

On retrouve Yoko, pour un voyage vers un morceau de comète en orbite autour de saturne, qui semble recéler une forme de vie. Arrivées sur place, elle découvre des êtres gémellaires anciens, mais d’aspect quasi enfantins. Ils semblent, de plus, détenir des secrets que les vinéens ne veulent pas voir exposés. Au terme de divers périples, Yoko devra choisir qui sauver et mettre à l’abri.

Encore une fois, cette aventure met l’héroïne face à des questionnements et des choix cornéliens. C’est finalement l’humanisme, le respect de la vie quelle que soit sa forme, qui permettent à Yoko de prendre parti.

Un voyage interstellaire vers une étrange découverte sur un dessin qui bénéficie de toute l’expérience et de tout le talent de Roger Leloup.