Critique BD Le cercle de providence #2

Un ouvrage recherché

Suite direct du tome 1, on découvre Francis accidenté après les évènements précédents et notamment le réveil de Cthulhu pendant l’exposition au lycée. Il vient se recueillir sur la tombe de son grand-père, un libraire qu’il aimait beaucoup. Sa librairie va justement être au centre de ce tome, elle est en vente et de nombreux acheteurs sont présents pour récupérer des livres très anciens dont un ouvrage en particulier : le Roi Jaune.

Le scénario se base sur les mythes de Cthulhu, de H.P. lovecraft dont je suis un néophyte complet. Je découvre donc avec plaisir ses différentes histoires en espérant qu’elles se rapprochent fortement des dits-ouvrages.

On retrouve avec plaisir les personnages du tome 1. Francis en premier, dans ce tome-ci c’est lui qui se met à rêver, il rêve donc du frère de Cthulhu, le roi en Jaune qui prétend être le roi de l’humanité. Ensuite Antonia, cette élève qui est arrivée en cours de route au lycée et qui faisait des rêves dans le tome précédent. Elle a changé de couleur de cheveux. On fait également la connaissance de Lily, une élève en dernière année du lycée, ancienne « super pote » de Francis. C’est elle qui qui va plus ou moins créer des tensions avec son ami Howard. Howard qui est toujours là, sans être là. Ce personnage est central cette histoire mais je ne vous en dit pas plus.

Le scénario ressemble beaucoup au tome 1, le personnage dans les rêves va prendre de plus en plus d’ampleur jusqu’à refaire surface une bonne fois pour toute. Mais la tension est palpable et la montée en puissance du méchant est bien menée. Les personnages sont assez attachants et ils se serrent les coudes coute que coute. De nombreux rebondissements nous permettent également de ne pas nous ennuyer.

Les dessins sont identiques au tome précédent, rien à redire. Les personnages sont toujours expressifs. Dans le choix des couleurs on retrouve également ces couleurs verts flashy assez particulière en présence du roi Jaune. Un trait façon animé qui correspond bien à l’époque moderne.

Au final, le Roi en jaune, reste une lecture très plaisante qui nous tient en haleine jusqu’à la fin. Une histoire simple mais très bien menée.