Critique BD La guerre des Lulus #1
8
La guerre des Lulus
par vedge le ven. 1 févr. 2013 Staff
La guerre de 14-18 vécue et racontée par des enfants, telle est la trame de cette nouvelle série.
Quatre enfants qui ont en commun le début de leur prénom « Lu », se retrouvent seuls après l’évacuation et le bombardement de leur orphelinat.
« Comment feront-ils face aux incessants assauts assassins d’un hiver insensé ? »
Cette allitération (figure de style basée sur la répétition de sons identiques), qui m’a fait penser au vers d’Andromaque de Racine, pose le problème auquel ils sont rapidement confrontés : se nourrir et survivre seuls (titre d’une série BD à laquelle on ne peut pas ne pas penser non plus), dans un village quasi désert où rode parfois l’armée allemande.
L’histoire est raconté à la manière de « la guerre des boutons » avec son vocabulaire d’enfant et à travers leurs yeux ce qui fait sourire et gomme la dureté de la guerre que l’on peut voir illustrée par ailleurs (Tardi, Folies Bergères, …).
Le dessin lui aussi est gai, frais, et sensible.
Les gamins ont l’air de titis parisiens, les soldats, débonnaires dans les deux camps.
La mise en couleur est faite avec à-propos et justesse dans le sombre des nuits et l’éclat des forêts.
Un tome sensible et amusant qui augure du meilleur pour la suite.
Quatre enfants qui ont en commun le début de leur prénom « Lu », se retrouvent seuls après l’évacuation et le bombardement de leur orphelinat.
« Comment feront-ils face aux incessants assauts assassins d’un hiver insensé ? »
Cette allitération (figure de style basée sur la répétition de sons identiques), qui m’a fait penser au vers d’Andromaque de Racine, pose le problème auquel ils sont rapidement confrontés : se nourrir et survivre seuls (titre d’une série BD à laquelle on ne peut pas ne pas penser non plus), dans un village quasi désert où rode parfois l’armée allemande.
L’histoire est raconté à la manière de « la guerre des boutons » avec son vocabulaire d’enfant et à travers leurs yeux ce qui fait sourire et gomme la dureté de la guerre que l’on peut voir illustrée par ailleurs (Tardi, Folies Bergères, …).
Le dessin lui aussi est gai, frais, et sensible.
Les gamins ont l’air de titis parisiens, les soldats, débonnaires dans les deux camps.
La mise en couleur est faite avec à-propos et justesse dans le sombre des nuits et l’éclat des forêts.
Un tome sensible et amusant qui augure du meilleur pour la suite.
En bref
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La guerre des Lulus
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