Critique Manga Uragiri #6

8
Uragiri

par Sherryn le dim. 20 mai 2012 Staff

Séparés, les personnages continuent à vivre chacun de leur côté. Ainsi, ce tome renoue avec une intrigue complexe présentant plusieurs intrigues simultanées : entre le passé de Kuroto et l'histoire de son grand-père, la rencontre de Luka avec une ancienne connaissance Duras et le désir de vengeance d'une protagoniste incapable de supporter l'acquittement de l'assassin de sa soeur, on ne sait plus où donner de la tête.

Uragiri, certes, n'est pas simple à suivre, et exige une lecture attentive ; c'est en bonne partie ce qui rend cette série si passionnante puisqu'il n'y a guère le temps de souffler entre les diverses actions se déroulant en un lieu ou un autre, voire une époque ou une autre, chaque transition générant un effet de suspens appréciable.

Alors que le tome précédent était très axé sur les explications et éclaircissements, celui-ci poursuit sur la voie empruntée mais replace également davantage d'action. Armes, magies, intimidations : les personnages n'hésitent jamais à s'affronter et se révèlent prompts à sortir le glaive. Le défilé de bishô en tenue de combat a largement de quoi faire baver les lectrices, même s'il pourra agacer un public moins réceptif. De même pour le style, certes splendide mais largement axé shôjo : bourré de symboles (ronces, pétales), de brefs textes de focalisation interne, trait très détaillé et planches déstructurées.

Bien que le fil rouge principal de la série n'avance pas énormément, ce tome se révèle néanmoins particulièrement dense au niveau de ses événements, à cause de ses nombreux personnages dont les caractères, relations et passés sont des plus soignés, et de sa tendance à diviser l'histoire en fourchettes simultanées.

En bref

8
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