Critique Manga Freezing #2

N’ayant pas respecté les règles de l’académie Genetics, Satellizer L. Bridget s’est attirée les foudres d’Ingrid Bernstein, une élève de troisième année… La reine intouchable semble alors en bien mauvaise posture…

Totalement dépassée par son adversaire, Satellizer donne son meilleur mais ne voit pas vraiment comment elle pourrait réussir à vaincre Ingrid. Kazuya décide alors de devenir le limiteur de Satellizer afin de lui venir en aide et semble avoir des dispositions exceptionnelles quant au freezing…

Après un premier volume catastrophique où le fan-service à outrance plombait totalement le tome, ce second volume de Freezing relève légèrement le niveau. Avec moins de fan-service (même s’il est encore trop présent par moment), ce tome se concentre surtout sur le combat Satellizer/Ingrid et sur le passé de cette dernière. Mais le titre traine encore pas mal de défauts, dont un manque phénoménal d’inspiration. En effet, la quasi-totalité des évènements se déroulant dans ce volume sont d’une banalité affligeante. Et si l’on ajoute à cela le traitement psychologique très superficiel des protagonistes que nous offre l’auteur, difficile de se sentir réellement impliqué dans la lecture. Notons qu’en plus qu’entre les explications totalement alambiquées sur le monde de Freezing et le fait qu’après 2 volumes, seul un micro-combat se déroulant dans le passé nous montre ce que sont censés être les « méchants » de l’histoire, on ne sait toujours pas grand-chose en dehors de l’académie Genetics… On se retrouve donc avec un tome dont le seul « enseignement » est que Kazuya est super méga fort, ce dont on se doutait dès les premières pages du premier tome… Les 2 derniers chapitres du volume enfoncent encore plus le clou avec l’apparition d’un personnage assez ridicule. L’ensemble ressemble tellement par certains aspects à Kurokami, une autre série du scénariste, que l’auto-plagiat ne fait quasiment plus aucun doute…

Totalement dépourvu d’originalité, ce second volume de Freezing voit ses maigres qualités totalement éclipsées par ses énormes défauts. Entre auto-plagiat, caricatures et fan-service douteux, le titre ne pourra convaincre que les fans du genre (ou de l’auteur) non encore rassasiés malgré les titres du même type qui pullulent dans le paysage du manga français. A l’heure actuelle, ce titre est toujours aussi inutile…