Critique Manga Zelphy #1

6
Zelphy

par Lelouch le mer. 13 août 2014 Staff

An 1001 de l’ère Aion. L’espace est gouverné par les Gardiens de l’Aion qui maitrisent les Portails Spatiaux qui permettent de passer d’une galaxie à l’autre. Sur Phadzimaal, Lysja, un jeune prince déchu du Royaumes de Zaysion, assure un sale boulot. Il est plombier/nettoyeur dans l’usine d’incinération, lieu de production d’énergie. Mais avec un concours de circonstance malheureux, il se retrouve obligé de fuir avec un chat-pirate à bord d’un vaisseau pirate, pour foncer vers l’aventure et la découverte de l’espace infini.

« Zelphy » est un manga d’Etorouji Shiono aux Editions Doki-Doki. Il s’agit de l’auteur d’Ubel Blatt. Côté scénario nous sommes dans un autre univers. Ici l’espace est là ! Le scénario se compose autour de de Lysja, un jeune garçon de 19 ans, qui ne les fait pas, du sans doute à sa petite taille. L’idée du héros/prince auquel on a enlevé la liberté où les honneurs n’est pas nouvelle pour l’auteur. Le jeune héros va vite se constituer un entourage d’ami et son identité est connue de tous. Il semble se plier volontiers aux règles des Gardiens de l’Aion, mais cela est de courte durée. On lui offre, un peu par hasard, une issue de secours de ce lieu glauque qu’est l’incinérateur. Ce scénario, assez simple, est facile à lire de ce fait, mais il lui manque un élément accrocheur pour vraiment nous entrainer dans le mouvement. Les dessins sont bons. On retrouve avec plaisir la patte de l’auteur. Son style est bien identifiables avec des personnages qui rappellent ceux d’Ubel Blatt, mais ici les jeunes filles en tenues moulantes sont très présentes, et sont même, un élément au centre de l’histoire.

Un premier tome qui installe bien l’histoire. On saisit vite l’intrigue et le rôle de chacun. Les personnages apparaissent petit à petit apportant individuellement une qualité, mais des mystères subsistent, parfait pour relancer l’histoire dans les prochains tomes. Pourtant tout va assez vite, voir un peu trop. Rien n’accroche vraiment le lecteur au point de différencier « Zelphy » d’un autre manga. Les personnages sont intéressants, mais difficile d’en savoir plus pour le moment. Du côté graphique, si les traits sont assurés et bons, tout en étant clairs, les jeunes filles en tenues moulantes ou dénudées sont un peu trop mises en avant.

Etorouji Shiono passe de l’Eroïc Fantasy à de la science-fiction tout en essayant de conserver quelques codes du premier genre. Retrouver le trait de l’auteur est agréable, mais cette nouvelle série doit encore faire ses preuves.

En bref

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Zelphy
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