Critique Manhwa Dix-huit et Vingt ans #1

Dix-huit et vingt ans nous conte l'histoire de Dongwhi et Yumi. Le premier est décidé à profiter de sa jeunesse avant de devenir adulte ; la seconde l'est devenue sans voir le temps passer, une année de sa vie lui ayant été "volée" par un grave accident. Lorsqu'ils se rencontrent, ces deux jeunes gens se découvrent un intérêt commun : l'amour des chats errants.

Ce manwha nous présente certes une romance douce et sans excès, mais pas que. Les chats constituent en effet en effet l'un des thèmes principaux de l'histoire, au même titre que le rapprochement progressif des deux protagonistes. Ces animaux semblent visiblement avoir mauvaise presse en Corée, et le récit se penche beaucoup sur l'amour des chats et les raisons de vouloir prendre soin d'eux. Si les amoureux des chats seront ravis de la profusion de minous et de la présence de points de vue qu'ils partagent, ceux qui n'aiment pas les animaux ou qui n'aiment pas particulièrement les chats risquent d'être par contre rebutés par l'importance de cet élément au sein du manwha.

Le dessin s'avère dans l'ensemble assez séduisant. Malgré les couleurs, les pages restent douces et agréables à l'oeil ; à vrai dire, peut-être trop, car, unifomes et claires, on pourrait sans doute leur reprocher une certaine fadeur... Une impression que rehaussent les décors légers, voire absents, qui laissent parfois une impression de vide sur la page.

Le style se laisse lire. C'est léger, parfois drôle, un peu lent et sans guère d'action, mais c'est aussi équilibré, tendre et juste. C'est une lecture à savourer, mais avouons-le, il sera difficile d'en rester marqué durablement.