Critique Manga Ichi the Killer #1
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par ivan isaak le lun. 4 avril 2011 Staff
Kabukicho, quartier des plaisirs et terre des yakuzas. Yoshio Anjo, chef de l’un des plus importants clans du quartier, disparait avec sa maitresse et près de 300 millions de yens… Derrière cette disparition, qui va mettre tout la « profession » en émoi, se cache un petit groupe de « sans clan ». Terrorisé dans son enfance, le jeune Ichi, armé de chaussures aux lames acérées, exécute les « méchants » que lui désigne « papy ». Et ses camarades nettoient derrière lui…
Avec Homonculus, on savait que Hideo Yamamoto était un grand malade. Avec Ichi the killer, l’auteur va encore plus loin. Ce premier volume est en tout cas très réussi et pourrait permettre de mieux appréhender sa version live, plus avare en informations. Ici, les différents camps sont rapidement présentés, on entre très vite dans le vif du sujet et l’action est au rendez-vous. Si le titre présente pour l’instant peu de passages « hardcores », on ne pourra tout de même que déconseiller ce titre au moins de 16ans (comme inscrit, en tout petit, à l’arrière du volume) puisque ce tome contient déjà de quoi choquer les plus jeunes… Même si la première impression peut laisser penser que le titre est surtout un grand défouloir pour son auteur, qui se lâche totalement en ne se mettant aucune barrière, le personnage d’Ichi donne une certaine profondeur au tout qui captive le lecteur bien malgré lui. Côté graphisme, le trait d’Hideo Yamamoto est moins précis que dans Homonculus, mais on se souviendra longtemps du sourire d’Ichi…
Semblant ne se fixer aucune limite, Ichi the killer propose un premier volume d’excellente facture, contenant suffisamment de scènes « dures » pour le déconseiller au plus jeune (même si on sent que la suite s’annonce bien « pire »). Violent, dingue, hallucinant, jouissif, sulfureux… Le manga d’Hideo Yamamoto ne devrait pas laisser insensible. Un début qui tient toutes ses promesses.
En bref
Porté par la réputation sulfureuse de son adaptation live, le manga de Hideo Yamamoto démarre sur les chapeaux de roues. Violent et captivant, le titre n'est pas à mettre entre toutes les mains mais devrait ravir le lecteurs en âge de le lire. Un excellent début !
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