Critique Manga Kiriko

Un oneshot de Shingo Honda? Comment pourrais-je passer à coté !
L'auteur aura déjà su me conquérir grâce à sa précédente oeuvre, Hakaiju (Tonkam), qui avait une histoire intéressante. Si un jour j'aurai le courage, il faut que j'essaie Ping Pong Dash !! (Kana?).

Donc ici, Kiriko est une série en un tome, déjà là, on aime ou on aime pas, c'est un genre difficile car il faut bien mener son histoire du début à la fin et parfois sacrifier une partie pour conserver ce format.

L'histoire nous raconte les retrouvailles de 6 camarades de classe dans leur vieux collège isolé et abandonné grâce à une lettre signée par un certain K presque 16ans après la mort de leur condisciple et idole,Setsuko Okumura. Très vite(moins de 40 pages), le premier mort arrive déjà avec son lot de mauvais souvenirs, tout ne semble finalement pas si rose dans le passé de ces jeunes adultes.

Alors l'auteur le dit lui même, il a voulu dessiner un manga dans le style des films d'horreur japonais. Et j'ai trouvé ça totalement réussi, bien maitrisé et amusant. j'ai lu le manga avec ce point de vue et je trouve que ça y colle bien. Il ne faut donc pas le lire en se braquant dans le style occidental, sinon il vous semblera plat, peu intéressant et illogique. Les graphismes se prêtent bien à l'histoire, le thème est bien abordé, la scénario est bien ficelé même si au final on reste sur un format court et on ne sait donc pas s'attacher aux personnages qui le mériteraient.

Au final, je le conseillerai mais pour ceux qui sont désireux de lire quelque chose avec les critères orientaux et non occidentaux et ceux qui veulent sortir des sentiers tracés par les américains et les européens.