Critique Manga Why Nobody Remembers My World #1

8
Why Nobody Remembers My World

par MassLunar le mer. 25 mars 2020 Staff

Naguère une guerre

Plutôt aguicheur pour un premier manga, il faut bien le dire.

C'est avec les honneurs graphiques que le "novice " Arikan parvint à adapter un light-novel (encore inédit en France) qui repose sur un curieux postulat de réécriture du monde. Sans crier au génie, le scénario nous fait suivre le point de vue d'un jeune soldat dont le monde a subi il y a 100 ans une terrible guerre entre diverses races telle que les démons ou les dragons. L'humanité quant à elle, parce que l'humanité est géniale, est sortie victorieuse de cette grande Guerre. 

Le problème, c'est que sans crier gare, notre jeune homme se retrouve transporté (ou pas) dans un monde parallèle où cette fois, ce sont les démons qui semblent avoir gagné la guerre. Heureusement dans son déboussolement le plus total, le jeune soldat rencontrera bien vite la résistance humaine. 

Bon, je balaie un peu le scénario d'un gentil revers de main. Si il n'est pas fade, bon cela reste une histoire de guéguerre un peu lisse dans l'ensemble même si ce premier volume annonce quand même quelques surprises, à commencer bien évidemment par ce twist "mondial". Les personnages sont sympa mais manque tout de même de caractère. Le héros, notamment, est un peu apathique. Mais peu importe au fond, gageons que le titre deviendra plus profond et ne se limitera pas à une simple guéguerre entre humains et démons.

Par contre, ce premier volume est sacrément pêchu au niveau du dessin. Arikan n'a pas peur de montrer un talent pour le spectaculaire, le dantesque avec des créatures infernales réussies , des décors en ruines vertiginieux et quelques effets de styles appuyés sur les scènes de combats. L'épique est là et le manga a su très bien adapter visuellement le roman de Sazana Kei avec une ambiance un peu " Fairy-tech " , urban fantasy qui peut nous faire rappeler l'univers d'un bon Final Fantasy. Certes , le résultat est parfois un peu trop propre, notamment au niveau de la texture mais franchement graphiquement, Arikan frise l'impeccable et nous plonge aisément dans cette ambiance belligérante. 

Mention spéciale à quelques environnements oniriques comme le tombeau que j'ai juste trouvé remarquable. 


En bref

Doki-doki nous délivre un bon isekai pour ce début mars dont le principe repose sur un monde réécrit, une sorte d'uchronie dans un univers post-apo et d'urban fantasy. Ce twist qui signe le principal intérêt scénaristique de ce titre baigne surtout dans un univers graphique réussi , soigné et épique. Un joli coup pour un premier titre.

8
Why Nobody Remembers My World
Positif

Une belle envolée graphique aussi bien épique qu'appliquée

Un cadre urban fantasy plutôt sympa

Negatif

Un scénario et des personnages un peu fade mais ce n'est que le début de la série...

MassLunar Suivre MassLunar Toutes ses critiques (530)
Partager :
Commentaires sur cette critique (0)
Laissez un commentaire