Critique BD Le suaire #2

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Le suaire

par ginevra le dim. 11 nov. 2018 Staff

Pour ce 2e tome, il y a eu un déplacement dans le temps pour arriver en 1898 à Turin. Cette fois-ci la jeune fille s'appelle Lucia, fille de Tomaso et amante d'Enrico. Si son père est un catholique fervent qui ne doute pas de la véracité du linceul, Lucia se pose beaucoup de questions aiguillonnée par Enrico qui refuse une quelconque origine divine.

Le scénario de Gérard Mordillat et Jérôme Prieur est d'une finesse rare puisqu'il place les protagonistes dans une démarche "scientifique" pour étudier le linceul à partir de photographies. Entre croyants et incroyants, l'incompréhension est totale ainsi que le déni des idées des autres : pas de discussion possible entre eux.
Les dessins en N&B d'Éric Liberge font toujours merveille par leur finesse et leur délicatesse. Une scène m'a marquée : celle de la crucifixion "pour la science" d'un simple d'esprit sous prétexte que, comme les enfants, il ne ressent pas la souffrance… Terrible!

Un beau 2e tome qui nous laisse augurer une fin en apothéose dans le 3e tome.

En bref

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Le suaire
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