Critique BD Le suaire #2

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Le suaire

par vedge le jeu. 27 sept. 2018 Staff


Cette BD, que dis-je, cette série, se rapproche de l’œuvre d’art, qu’il soit profane ou sacré.
Sans couleur qui pourrait distraire de l’essentiel de l’emportement des sentiments et de la quête du pouvoir qui guide les hommes, le dessin est un enchantement.
Une précision à couper le souffle, pour mieux se défaire du réel et toucher au cœur l’essentiel de ce qui se joue.
A chacun ses croyances, hier comme aujourd’hui, dans un monde qui doute.
Un objet, finalement, n’a de valeur que celle qu’on lui donne, qu’il soit petit livre rouge, mein kampf, suaire ou IPhoneX.
En cette Italie de la fin du XIXe, l’histoire semble se répéter à quelques siècles d’intervalle.
Histoire d’amour contrariée par l’époque et le poids des convenances , avec pour fil conducteur l’authenticité du suaire de Turin et son utilisation.
L’histoire finie mal en un combat sanglant où l’animal jaillit de l’homme pour montrer s’il en était besoin, l’animalité qui toujours habite les êtres humains dits civilisés.
D’une beauté graphique exceptionnelle, ce récit épique nous emporte dans son tourbillon de sentiments contradictoires.

En bref

D’une beauté graphique exceptionnelle, ce récit épique nous emporte dans son tourbillon de sentiments contradictoires.

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Le suaire
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