Critique Comics Final Crisis #1

9
Final Crisis

par Blackiruah le lun. 2 juil. 2018 Staff

Les univers de super héros m’ont toujours fasciné. Ces grands univers vastes sont comme des montagnes à gravir pour essayer d’avoir une connaissance de l’entièreté de ces oeuvres. Même encore aujourd’hui, je suis très loin du sommet. Mais dans cette quête de connaissance dans les comics, il y a un boss récurrent qui va vous mettre à mal, vous faire douter. Ce n’est pas une bête sanguinaire assoiffée de sang, juste un chauve écossais à l’imagination débordante : Grant Morrison.

Car cet auteur est aussi un passionné de ces univers et fait appel aux plus sombres faits de la continuité ou personnages mineurs peu accessibles. Justement, en 2005, Grant Morrison sort sa maxi série : 7 soldiers of victory qu’Urban propose dans ce 1er volume de Final Crisis.

Dans un épisode prologue, nous découvrons à travers une nouvelle mouture des 7 soldats de la victoire qu’une mystérieuse menace s’apprête à détruire notre monde, d’ailleurs elle extermine complètement l’équipe qui semblait être le seul danger à ses yeux. Qu’adviendra-t’il de notre monde ? Existera-t’il de nouveaux héros pour nous sauver ? C’est ce que nous propose de découvrir l’auteur dans cette fameuse série.

Cette saga est connue pour plusieurs aspects, la première est que Grant Morrison développe son intrigue à travers 7 mini-séries centrées sur chacun des personnages qui devraient former cette nouvelle mouture des 7 soldats.
Mais là où réside son génie est que, de base, rien ne pourrait les lier et pourtant plus on avance dans chacun des récits, plus on comprend où on va et les croisements entre chacun.
Mais là où je reste bluffé, c’est dans cette idée de nous ramener des personnages complètement secondaires, et nous développer des récits de différents genres, bénéficiant d’artistes tout aussi différents offrant diverses expériences scénaristiques et visuelles riches et variées.
Ainsi, dans ce 1er volume, nous faisons face au chevalier étincelant qui se retrouve catapulté dans notre monde, alors qu’il était en pleine bataille sur Camelot, narrant la découverte d’un univers complètement étranger par un héros chevaleresque d’héroïc fantasy ; au nouveau Gardien, recruté par un quotidien qui défend Manhattan amenant un héros sur la vague des “street level characters” tout en gardant la folie de l’auteur. Ou nous retrouvons aussi Zatanna qui forme une nouvelle pupille tout en partageant ses problèmes d’ordre ésotérique. Et, l’arc le plus étrange pour ma part, où nous découvrons la quête de Klarion pour arriver dans notre monde à travers un récit froid qui amène un aspect glauque au tout.

Le voyage est inédit et attise la curiosité à travers ce puzzle où je me suis sans cesse demandé comment l’auteur va lier le tout. C’est très étrange mais terriblement prenant surtout lorsque l’on pense que l’on a saisi le tout, mais même après le 1er volume, il reste des zones d’ombre à éclaircir...

La lecture est très satisfaisante mais je me demande encore si cette oeuvre avait vraiment besoin d’être publiée sous le nom “Final Crisis” alors que son lien est vraiment très très lointain. Mais bon si cela permet d’atteindre plus de lecteurs, pourquoi pas, mais je trouve ce pari vraiment osé…

Personnellement, je ressors extrêmement satisfait de ce premier volume, récit qui renforce encore mon idée que Grant Morrison est vraiment fou pour imaginer de tels récits. Mais bon sang, lire cette oeuvre procure cette sensation que les comics de super héros sont tellement riches que je ne peux que conseiller de lire cet ovni. Mais attention fuyez le comme la peste si vous êtes amateur de récit simple et léger. “7 soldiers of eternity” fait remuer les méninges et s’avère être incontournable si vous voulez gravir la montagne du savoir super héroïque !

En bref

Les univers de super héros m’ont toujours fasciné. Ces grands univers vastes sont comme des montagnes à gravir pour essayer d’avoir une connaissance de l’entièreté de ces oeuvres. Même encore aujourd’hui, je suis très loin du sommet. Mais dans cette quête de connaissance dans les comics, il y a un boss récurrent qui va vous mettre à mal, vous faire douter. Ce n’est pas une bête sanguinaire assoiffée de sang, juste un chauve écossais à l’imagination débordante : Grant Morrison. Car cet auteur est aussi un passionné de ces univers et fait appel aux plus sombres faits de la continuité ou personnages mineurs peu accessibles. Justement, en 2005, Grant Morrison sort sa maxi série : 7 soldiers of victory qu’Urban propose dans ce 1er volume de Final Crisis. Dans un épisode prologue, nous découvrons à travers une nouvelle mouture des 7 soldats de la victoire qu’une mystérieuse menace s’apprête à détruire notre monde, d’ailleurs elle extermine complètement l’équipe qui semblait être le seul danger à ses yeux. Qu’adviendra-t’il de notre monde ? Existera-t’il de nouveaux héros pour nous sauver ? C’est ce que nous propose de découvrir l’auteur dans cette fameuse série. Cette saga est connue pour plusieurs aspects, la première est que Grant Morrison développe son intrigue à travers 7 mini-séries centrées sur chacun des personnages qui devraient former cette nouvelle mouture des 7 soldats. Mais là où réside son génie est que, de base, rien ne pourrait les lier et pourtant plus on avance dans chacun des récits, plus on comprend où on va et les croisements entre chacun. Mais là où je reste bluffé, c’est dans cette idée de nous ramener des personnages complètement secondaires, et nous développer des récits de différents genres, bénéficiant d’artistes tout aussi différents offrant diverses expériences scénaristiques et visuelles riches et variées. Ainsi, dans ce 1er volume, nous faisons face au chevalier étincelant qui se retrouve catapulté dans notre monde, alors qu’il était en pleine bataille sur Camelot, narrant la découverte d’un univers complètement étranger par un héros chevaleresque d’héroïc fantasy ; au nouveau Gardien, recruté par un quotidien qui défend Manhattan amenant un héros sur la vague des “street level characters” tout en gardant la folie de l’auteur. Ou nous retrouvons aussi Zatanna qui forme une nouvelle pupille tout en partageant ses problèmes d’ordre ésotérique. Et, l’arc le plus étrange pour ma part, où nous découvrons la quête de Klarion pour arriver dans notre monde à travers un récit froid qui amène un aspect glauque au tout. Le voyage est inédit et attise la curiosité à travers ce puzzle où je me suis sans cesse demandé comment l’auteur va lier le tout. C’est très étrange mais terriblement prenant surtout lorsque l’on pense que l’on a saisi le tout, mais même après le 1er volume, il reste des zones d’ombre à éclaircir... La lecture est très satisfaisante mais je me demande encore si cette oeuvre avait vraiment besoin d’être publiée sous le nom “Final Crisis” alors que son lien est vraiment très très lointain. Mais bon si cela permet d’atteindre plus de lecteurs, pourquoi pas, mais je trouve ce pari vraiment osé… Personnellement, je ressors extrêmement satisfait de ce premier volume, récit qui renforce encore mon idée que Grant Morrison est vraiment fou pour imaginer de tels récits. Mais bon sang, lire cette oeuvre procure cette sensation que les comics de super héros sont tellement riches que je ne peux que conseiller de lire cet ovni. Mais attention fuyez le comme la peste si vous êtes amateur de récit simple et léger. “7 soldiers of eternity” fait remuer les méninges et s’avère être incontournable si vous voulez gravir la montagne du savoir super héroïque !

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