Critique BD Giant #2

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Giant

par vedge le mer. 28 févr. 2018 Staff

Giant est un homme, un colosse taiseux.
Sous cette carcasse surhumaine se cache un cœur tremblant, qui n’a pas su annoncer la mort de son maris, à une mère de famille.
Il a donc prolongé la vie du disparu, à travers une relation épistolaire. Pour elle ; Pour lui aussi.
Est-ce que la veuve y a cru ? La voilà qui rejoint Big Apple et son mari, ou plutôt Giant, qui s’est fait passer pour lui.
Giant, c’est aussi l’histoire de ces hommes de labeur, qui ont construit de leurs mains, parfois en y laissant la vie, ce qui fait la fierté de New York, ses gratte-ciel, sa skyline.
Les dessins et couleurs sépia, replacent leur quotidien, de danger et de pauvreté, dans l’époque des années 1930.
Immigrés par choix, par nécessité ou par pis-aller, ils ont bâti le rêve américain.
Giant se place dans cette période charnière où tout semble possible pour tous, d’où qu’ils viennent, dans ce nouvel Eldorado ;
Récit intimiste et social, Giant est une œuvre forte ou l’âme prime.

En bref

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Giant
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