Critique BD Elinor et Jack #1

Elinor est une petite chipie moqueuse aux cheveux dorés. Quand elle devient à son tour la risée de ses camarades parce qu’affublée d’une robe de princesse rose bonbon, elle n’a d’autre échappatoire que de s’enfermer dans sa chambre. Enfin, pas tout à fait…Car au beau milieu de la nuit, une porte apparaît mystérieusement devant le pied de son lit ! Curieuse, elle la pousse et c’est ainsi que commencent les voyages inter-dimensionnels d’Elinor dans un labyrinthique univers de portes ouvrant sur des mondes ordinaires ou mythiques (tel le monde doré). Et pour s’y retrouver, la carte détenue par Jack, qu’elle vient de rencontrer, peut se révéler fort utile…à condition qu’il sache la lire !

Les ingrédients d’une bonne série jeunesse sont ici présents : dessins expressifs, couleurs acidulées, scénario classique, enlevé et efficace, duo détonant et chamailleur, traversées multiples vers des mondes variés (mais où nos héros ne font hélas que passer), des monstres monstrueux et des méchants très vilains…Le tout saupoudré d’humour.

Reste que cette série devra avoir une fin rapide si elle ne veut pas lasser son public. Elinor devra rentrer chez elle avant d’être adulte…Et si on pouvait découvrir un peu plus de chaque monde, ce serait encore mieux !

Les intérieurs de couverture sont des plateaux de jeu en rapport avec ce monde de portes. Le site officiel détaille tous les personnages rencontrés et renvoie sur le site de l’éditeur pour y découvrir les 4 premières planches de ce tome 1.