Critique Manga Kerberos #1

7
Kerberos

par Pois0n le jeu. 24 oct. 2013 Staff

De chouettes combats dans un univers SF intéressant, des personnages charismatiques, un graphisme particulièrement léché et de nombreux mystères: le nouveau shônen de chez Tonkam a presque tout pour plaire.

L'introduction, qui plonge tout de suite le lecteur dans le feu de l'action, en met plein la vue dans tous les sens du terme: le trait de Berry Star est ma-gni-fique, fin et détaillé aussi bien concernant les personnages que les décors, et quand ça bouge, l'action s'avère vraiment lisible la majorité du temps. Un régal pour les mirettes. Dés le début, on découvre Gotô, Léon et Sakuya. Le premier apparaît illico comme étant calme et posé, contrastant avec le côté plus insouciant du second et... l'instabilité psychologique de la troisième. Car si la belle Sakuya, un peu plus au centre du récit que ses camarades, est une machine à tuer, elle est aussi ostensiblement fragile. Assurément équilibré, le trio est efficace, et le suivre dans l'action est un pur régal.
De l'action, il y en a beaucoup dans Kerberos, les scènes de la vie quotidienne se résumant pour l'instant à à peine quelques cases. Il est ici surtout question de missions, et de combats à la chaîne plutôt bien mis en scène.

La seconde partie du tome est pourtant un peu moins attrayante, le mystérieux complexe que visite l'équipe apportant beaucoup trop de mystères à la fois, et les combats étant un peu moins lisibles que le tout premier. Le scénario semble être l'unique point faible de Kerberos pour le moment: on n'apprend pas grand-chose sur le fameux "Psi" que l'équipe est censée protéger, on pressent un complot quelconque, un ennemi infiltré... "la routine habituelle", quoi. Rien de très original, et ce n'est pas la fin du volume qui changera la donne.


Au final, on obtient un très bon divertissement SF-action, fort agréable à regarder, mais à l'histoire encore quelque peu nébuleuse et en retrait et affichant un certain classicisme éhonté.
Il mérite toutefois qu'on s'y attarde pour peu que l'on aime le genre.

En bref

7
Kerberos
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