Critique Manga La cité Saturne #5

Enchainant les missions et en ayant réussit l’examen de niveau 1, réputé difficile, Mitsu gagne en efficacité et devient progressivement un laveur de vitres fiable et efficace, comme l’était son père.

Alors que Tamachi se livre un peu plus, Mitsu se retrouve responsable d’une mission visant à nettoyer des vitres du niveau intermédiaire, suite au congé forcé de Jin, malade. Mais son jeune âge et son souci de la perfection ne vont pas plaire à tous ses collègues, qui ne semblent pas prendre au sérieux le jeune homme. Concerné par ce travail qui lui a été confié, Mitsu reste donc sur place pour rattraper les imperfections laissées par les autres, se dépensant sans compter. Et c’est l’incident…

Conservant toujours en toile de fond le fameux projet de voyage sur Terre, La cité Saturne 5 reste surtout un titre mettant en avant la vie des habitants de cette cité si particulière. Alternant les moments de détente, les moments sérieux, les moments d’angoisse, Hisae Iwaoka est en train de faire de son titre une œuvre excellente, touchant souvent juste et passionnant le lecteur avec une facilité étonnante. Les aventures de Mitsu, Tamachi, Makoto, Jin et les autres se suivent avec plaisir et chaque tome est une lecture totalement dépaysante, comme peu de titres en sont actuellement capables.

Récit « tranches de vie » hors normes, La cité Saturne fait partie de ces titres confidentiels qui mériteraient plus de considération de la part des lecteurs. Une œuvre touchante et intelligente, servie par le graphisme rond et agréable d’Hisae Iwaoka. A lire.