Critique Manga Atori #3

Pendant le marathon organisé par son lycée, Atori a subi une violente attaque et se retrouve entre la vie et la mort… Pourquoi est-elle la cible de cette organisation anti-NUE ?

Afin de ne pas éveiller les soupçons quant à la disparition d’Atori, Hi-chan a pris son apparence pour la vie de tous les jours au lycée. Son comportement interpelle ses camarades mais pour elle et Narumi, le plus important est d’avoir des nouvelles de la jeune fille. Au QG du N.U.E., l’agresseur de Atori fait une apparition et ses propos éclaircissent un peu plus le passé de la jeune fille et la situation actuelle dans le monde des démons. Alors que physiquement la jeune fille semble rétablie, il semble que le choc émotionnel lui ait fait perdre son âme. C’est alors que Azuki attaque le QG du N.U.E. accompagnée d’un monstre qui ne devrait pas se trouver là…

Beaucoup de choses s’éclaircissent dans ce volume. En effet, on en sait désormais beaucoup plus sur les origines de Atori mais également sur le N.U.E. et son organisation rivale. Atori va très vite se retrouver avec le destin du monde des démons entre les mains, et par conséquent le destin du monde des humains également. Désormais, le fil conducteur du titre est connu. La confrontation Atori/Tobari devrait en être l’apogée. Une guerre de succession avec comme enjeu l’avenir du monde… Pas très original mais suffisamment intéressant pour que l’on veuille en lire la suite. Côté dessin, Tashiro Takuya est décidément un adepte des grosses poitrines (comme un certain nombre de mangakas finalement…). Outre ce fait qui plaira plus ou moins au lecteur, ses planches et son découpage sont dans la moyenne. Pas transcendant, mais pas mauvais pour autant.

Nous sommes désormais proches de la moitié du titre (7 tomes au total). Le fil conducteur est en place. Pour le moment, difficile de se prononcer. Le titre, tout comme ce volume, est correct, sans plus. La suite en fera soit un titre sympathique, soit un titre moyen. Pas un indispensable en tout cas...