Critique Comics Batman: White Knight Presents - Generation Joker

Les chiens ne font pas des chats ?

Jack Napier n’est plus ? Pas totalement, puisque ce dernier persiste au sein d’une IA calquée sur son modèle. Cette dernière réussit à prendre contact avec ses enfants (que Jack a eu avec Harley Quinn pour rappel), et va se donner une mission : leur faire découvrir le passé de leur père. Mais forcément, dans cette Gotham, rien ne va se passer comme prévu…

Jusque là, la franchise White Knight suivait son petit bonhomme de chemin avec un “Beyond the white knight” qui permettait de clore la saga. Mais quand une franchise fonctionne très bien chez DC, ils vont l’exploiter jusqu’à épuisement. Et ce “Génération Joker” est sûrement le premier signe négatif.

Car si l’idée peut être bonne : voir un Joker ou Jack Napier présenter un héritage à ses enfants avec plusieurs conclusions possibles (passage de relais du Joker, de Jack Napier ou justement devenir quelque chose d’original). Ici, il n’en est rien, Katana Collins se sert de ce contexte juste pour confronter les adolescents face aux ennemis du Joker poussant leurs parents à aller à leur secours, surtout que la technologie de l’ia attire aussi des (gros) curieux… mais ça ne va jamais bien loin, j’ai été déçu par cette proposition car ce récit ne cherche qu’à divertir sans vraiment chercher à creuser dans cet univers. Or c’était le sel des White Knight proposer une alternative originale dans un univers qui se veut disruptif. Là c’est complètement raté.

J’aime beaucoup Mirka Andolfo, mais je trouve que son travail manque de finesse pour cette saga et manque de noirceur pour un tel univers. D’autant plus que j’ai trouvé son travail assez inégal. J’avais trouvé l’idée de prendre cette artiste intéressante, mais au final, ça ne lui convient pas vraiment.