Critique Manga Soul Keeper #1

9
Soul Keeper

par juju le mer. 20 avril 2022 Staff

Des esprits protecteurs au secours des humains

J’ai découvert Tsutomu Takahashi avec la ré édition de Sidooh. Quand j’ai vu la couverture du tome 1 de Soul Keeper, j’ai de suite reconnu le style bien particulier de son dessin. Et sans lire le pitch, j’ai tout de suite su que j’allais adorer.

Soul Keeper, c’est l’histoire de Riyon. Riyon, c’est le fantôme d’une jeune fille assez rebelle. En vue d’une nouvelle ré incarnation, on propose des cours pour bonifier son âme, mais Riyon préfère jouer à Reversi. Le directeur va alors lui proposer de redescendre sur Terre pour devenir l’esprit protecteur d’une personne de son choix parmi des personnes qui se sont laissés débordés par des « globes noirs » (on en reparle un peu plus loin) et qui sont tombés dans ce que le lire appelle, « le monde des ténèbres ». Des personnes dépressives en quelques sortes. Le hasard fait qu’elle tombe sur Soichiro Kasuga qui n’est autre que le premier ministre du Japon. Ce dernier boit beaucoup, est en proie en des tremblements et dont beaucoup de choses le tourmente. D’ailleurs son gouvernement n’est plus très populaire et chute dans les sondages. Riyon va donc devoir faire du ménage dans la tête du premier ministre et l’aider dans sa tâche de la meilleure des façon.

Ce premier tome pose les bases de son scénario, comment l’esprit protecteur et son protégé vont réussir à communiquer. Et comment Riyon doit s’y prendre pour l’aider, notamment avec ses globes noirs, qui représentent le mal qui ronge le premier ministre. Mais là où c’est encore plus fort c’est que finalement, le héros c’est le Premier ministre. Il capte tout de suite notre attention et on découvre un monde politique très malsain. On y découvre un homme complètement isolé, où tout le monde souhaite le voir tomber, abandonner, beaucoup de manigances et de pressions. D’ailleurs, à la suite d’une crise cardiaque, le fantastique va être encore plus présent dans cette histoire et ça relance bien la lecture je trouve.

Comment ne pas relever également le petit clin d’œil à Sidooh en début d’album, les plus observateurs seront ravis. Et ça m’a fait bien sourire.

Le récit est brillant, maitrisé de bout en bout. Un départ assez fantastique pour nous amener petit à petit vers un manga « politique ». Le tout transcendé par un dessin complètement maitrisé, que ce soit dans les postures, dans les attitudes et dans les visages (dont le style si particulier pour dessiner les bouches des personnages).

C’est plaisant, c’est Tsutomu Takahashi, un manga à lire, un auteur à lire. Une histoire en 8 tomes. Bref, j’ai adoré ^^

En bref

C’est plaisant, c’est Tsutomu Takahashi, un manga à lire, un auteur à lire. Une histoire en 8 tomes. Bref, j’ai adoré ^^

9
Soul Keeper
Positif

Un univers fantastico-politique très intéressant

Le dessin de Tsutomu Takahashi

Negatif

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