Critique Comics Marvel Classic #7

8
Marvel Classic

par Le Doc le sam. 29 janv. 2022 Staff

Le Marteau et l'Holocauste !

Les aventures de Thor ont mis du temps à trouver une direction véritablement intéressante, les premiers épisodes, avec leurs changements réguliers de co-scénaristes (Larry Lieber, Robert Bernstein) et de dessinateurs (Don Heck, Al Hartley, Joe Sinnott) étant le plus souvent moyens et franchement oubliables. Mais les choses ont changé quand Jack Kirby s'est de plus en plus impliqué sur le titre, en débutant par la back-up Tales of Asgard qui insistait sur les élément mythologiques de la saga de Thor. Les histoires principales ont également pris une autre dimension, ce que démontrent bien les deux arcs narratifs au sommaire du #7 de la revue Marvel Classic

Le Ragnarok est la principale épée de Damoclès  des comics mettant en scène les Asgardiens. Et dans les 154 à 157, la fin des temps risque d'être provoquée par le monstrueux Mangog, une créature qui est la personnification de la haine de milliards d'êtres, un peuple éradiqué par Odin suite à leurs actes odieux (jamais révélés mais un historien des comics y voyait un symbole du nazisme). Libéré par le troll Ulik, Mangog n'a alors plus qu'un seul but, libérer l'épée d'Odin de son fourreau pour provoquer le Ragnarok.

Il a donc bien fallu quatre épisodes à Stan Lee & Jack Kirby pour orchestrer ce combat spectaculaire, tout en s'attardant sur chaque personnage secondaire, d'une Sif blessée sur Terre aux Trois Guerriers en passant par Balder (qui a bien du mal à échapper à l'amour vache de Karnilla) et Loki (ce dernier n'arrageant pas les choses en usurpant le trône d'Odin, plongé dans le Grand Sommeil pouretrouver ses forces). Les rebondissements ne manquent pas jusqu'à un final tout de même un peu abrupt.

Dans les #160 à 162, Thor est confronté pour la première fois à la menace de Galactus. L'aspect cosmique tourne à plein régime et permet au King Kirby de s'en donner à coeur joie, de cases épiques (la bataille Ego/Galactus par exemple) en collages aux visuels étonnants. Le dernier chapitre est juste un peu plus bavard et se présente plus comme un "chapitre intérmédiaire" promettant de révéler les détails de la naissance de Galactus...mais sur seulement quatre pages, ce qui est assez léger (des éléments seront rajoutés ultérieurement).

En bref

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