Critique Manga Luna Kiss #5

C'est comme un bon fromage...

Avec Luna Kiss, on ne sait jamais vraiment trop à quoi s'attendre, la série nous ayant habitués à un rythme très « un pas en avant, un pas en arrière » d'un tome à l'autre. Du coup, en quatre tomes, on n'avait jusque-là pas avancé des masses.

Eh bien, réjouissez-vous, parce que non seulement An Nakahara fait progresser son histoire dans le bon sens, mais elle trouve en plus moyen de poursuivre le triangle amoureux tout en le justifiant. Eh ouais. En pratique, non seulement elle approfondit les mystères autour du secret de Taïga sur lequel on ne savait pas tout, mais on retrouve le traitement plus mature des sentiments entamé précédemment. C'est toujours une série jeunesse et légère bourrée de rebondissements faciles (c'est fou ce que Luna est malchanceuse/maladroite), mais définitivement la façon dont raisonnent certains personnages (notamment Haruka) est étonnante pour leurs 14 ans. Et c'est peut-être ça qui fait, qu'en tant qu'adulte, on peut également s'y retrouver et même se prendre méchamment au jeu.

Une chose est sûre, l'histoire progresse. Luna, Taïga et Haruka savent enfin ce qu'ils veulent, même si la situation est loin d'être simple... mais ça change tout. On n'a plus l'impression d'avoir affaire à des girouettes mais plutôt à des protagonistes qui essaient de s'adapter, quitte à souffrir et/ou faire souffrir.

Résultat, à la fin du tome, et surtout face à ce cliffhanger de folie, on n'a qu'une hâte : lire le sixième et avant-dernier tome !