Retour vers le passé : Un cri dans l'océan (1998)

 

REALISATEUR & SCENARISTE

Stephen Sommers

DISTRIBUTION

Treat Williams, Famke Janssen, Kevin O’Connor, Wes Studi, Jason Flemyng, Cliff Curtis, Djimon Hounsou, Anthony Heald…

INFOS

Long métrage américain
Gene : action/horreur
Tite original : Deep Rising
Année de production : 1998

Au début des années 90, Stephen Sommers, le futur réalisateur des deux premiers volets de la saga de La Momie avec Brendan Fraser, travaillait sur des productions Disney comme Les Aventures de Huckleberry Finn et Le Livre de la Jungle. C’est à cette période qu’il a commencé à plancher sur un projet moins familial, un film de monstres intitulé à l’origine Tentacles qui a fini par être tourné sous la bannière Hollywood Pictures (une des filiales de Disney) et sous le titre Deep Rising (Un cri dans l’océan en V.F.).

Stephen Sommers voulait Harrison Ford pour le premier rôle mais quand ce dernier ne s’est pas montré intéressé, le budget a été réduit de moitié et la tête d’affiche est revenue au toujours solide Treat Williams (Flic ou Zombie). Pour la caractérisation du héros, l’influence « Fordienne » reste : le capitaine Finnegan est un contrebandier à l’attitude rebelle, un aventurier cool et blagueur qui conduit un bateau qui a l’air de tomber en morceaux mais auquel ses co-équipiers ont apporté tout plein de petites modifications…

 

 

Pour Finnegan, le fric passe avant tout. Il ne pose donc pas de questions quand il embarque une bande de mercenaires (chouette bande de seconds rôles, avec notamment Wes Studi, Cliff Curtis, Djimon Hounsou ou encore Jason Flemyng). Il s’agit en fait d’un commando armé jusqu’au dents dont le but est de dévaliser un luxueux paquebot qui croise dans les environs. Mais le navire est étrangement désert…ou presque (les protagonistes rencontrent notamment une jolie voleuse jouée par Famke Janssen), car quelque chose rôde, quelque chose d’énorme et d’affamé…

Le scénario de Un cri dans l’océan est pétri de références…le commando de gros durs à la Aliens, la catastrophe du début qui rappelle les films à grand spectacle des années 70 comme L’Aventure du Poséidon, le suspense sous-marin popularisé par le succès des Dents de la Mer plus de vint ans plus tôt…mais Stephen Sommers arrive à éviter le côté photocopieuse en mélangeant avec efficacité action, humour et horreur (avec quelques plans bien gores à la clé).

 

 

Un Cri dans l’océan est avant tout de la très bonne série B servie par des acteurs parfaitement dans le ton. Le spectacle est fun, bien rythmé, sans temps morts, avec une créature impressionnante imaginée par Rob Bottin (même si certains visuels en images de synthèse n’ont pas supporté le passage des ans). Le tout dernier plan est également très amusant, bien dans la tradition des genres dans lequel le film s’inscrit.

Selon certaines sources, cette ultime scène aurait pu servir à une proposition de reboot de King Kong qui a finalement été abandonnée suite à l’échec du film (c’était quelques années avant la version de Peter Jackson). Dans une interview, Stephen Sommers avait ensuite révélé avoir eu des petites idées pour continuer l’histoire avant de jeter l’éponge après avoir vu le premier épisode de la série Lost.

Le Doc

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