Isekai : Back to the Origins

Après avoir vu notre opulente décennie, retour dans le passé !

Alors que le week-end dernier, je me suis attardé sur le boom de l’Isekai dans l’animation japonaise que l’on connaît dans notre décennie, Il était logiquement de voir un peu d’où vient l’Isekai. Ses débuts, les premières œuvres, les succès majeurs en gros. Et quoi de mieux pour commencer que de se demander : c’est quoi le premier Isekai sur les écrans ?

Bien sûr, on efface de notre tête les œuvres littéraires qui se rapporte à l’Isekai, genre les Alice aux Pays des Merveilles ou autres. Cette chronique ne parle que d’animés, comme pour le premier papier. On parle ici des booms de l’Isekai dans la japanimation, on omet donc les lights novels et les mangas même si, eux aussi, connaissent un vrai phénomène Isekai.

aura battler dunbine
Et donc, ce premier animé Isekai porte le nom de Aura Battler Dunbine. Cet animé, crée par Yoshiyuki Tomino et produit par le légendaire studio Sunrise en 1983, propose un synopsis qui pose pas mal de bases du genre : un lycéen lambda se retrouve transporté dans un univers médieval fantastique et va devenir un esclave d'un vil noble. Statut qu'il va vite effacer en se découvrant des pouvoirs que les humains de notre monde possèdent instinctivement dans cet autre monde. Et après, il va changer le cours de cet autre monde, devenir un héros, et tout le reste...

Rien qu'au synopsis, ça sent fortement l'Isekai. L'animé a su se faire un nom à son époque, mais a difficilement vécu l'épreuve du temps. 35 ans après, l'oeuvre est un peu tombé aux oubliettes. Alors que quelques années plus tard, les héritiers d'Aura Battler Dunbine vont connaitre un succès bien plus important. Une décennie d'Isekai presque aussi importante que celle des années 2010 : les années 90.

escaflowne

Des noms aussi connus que Vision d'Escaflowne, El Hazard ou Fushigi Yugi qui sont arrivés sur nos chaines de télévision (souvent câblés). J'ai personnellement découvert et apprécie Vision d'Escaflowne sur la chaine Mangas, il y a plus d'une dizaine d'années déjà. Une fille qui se retrouve transportée dans un monde médieval plein de méchas et de chevalerie, une bande de lycéens avec des problèmes interne qui vont intensifier leurs conflits dans un monde fantastique, ou l'adversité forcée de deux meilleures amies dans un monde de divinités... Ces trois animés sont assez connus et considéré comme des Isekais, mais il y en a un dont j'ai personnellement étrangement oublié le côté Isekai...

Son nom : Digimon. Eh oui, le rival de Pokémon qui n'a jamais battu son concurrent est bel et bien un Isekai. Sept enfants se voient transportés dans un monde parallèle, où ils vont rencontrer des créatures évolutives qu'ils vont apprivoiser et faire combattre. Ma génération connait Digimon, parce que c'est une partie de notre enfance, mais faire le lien avec des animés comme SAO ou Escaflowne est compliqué. Parce que, dans l'animé et dans le merchandising, le côté Isekai n'est pas l'aspect essentiel de l'oeuvre. Même si c'est un Isekai, je le rappelle.

digimon adventure

Après les belles années 90, et avant les années 2010, ce n'est pas bien compliqué de voir ce qu'il y a au milieu : les années 2000, le troisième millénaire. Juste avant l'impact SAO, deux animés Isekai se démarquent en matière de renommée : la licence Hack et ses dérivés, et la saga Zero no Tsukaima.

Animé en quatre saisons sorti entre 2006 et 2012, Zero No Tsukaima raconte l'invocation d'un jeune lycéen en tant que familier d'une sorcière peu douée dans un monde parallèle. Cet animé a le côté amusant d'offrir un petit changement de rôle : le héros n'est plus totalement la personne téléportée dans l'autre monde, mais c'est l'héroine du monde parallèle qui voit le Japonais comme un familier. La relation va bien sur évoluer, et c'est avant tout un duo. Mais Zero No Tsukaima fait partie des Isekais à succès, et qui ironiquement s'est terminé la même année que la première saison de SAO.

En parlant de SAO et des années 2000, il faut présenter son ancêtre direct : la saga Hack. Plusieurs animés et OAV pour une licence qui provient à la base de JRPG sorti sur PS2. hack//SIGN, hack//Roots, hack//Legend Of The Twilight : sur toute la décennie 2000, Hack a laissé une empreinte forte dans la japanimation. Pas si connu que ça en France, cette licence est, il est vrai, un élément majeur du genre Isekai qui a proposé son dernier OAV en 2011. Tiens, une petite année avant SAO, quand on parle du loup...

zero no tsukaima

Sur les 29 années entre Aura Battler Dubine et SAO, l'Isekai a bel et bien vécu, comme beaucoup le savait déjà. Des animés de renoms qui nous replongent en enfance, et qui se laissent encore regarder de nos jours. L'Isekai a existé, existe et existera encore dans les prochaines années.

 

 

 

 

Source: Goboiano ; AniDB ; Otaku USA Magazine.

Supmad

Commentaires (1)
  • Tori
    Tori
    Staff

    Tiens, maintenant que j'y pense, parmi les titres qu'on aurait pu citer, il y a Ceux qui chassent les elfes… et, parmi les ancêtres, il y a Super Durand !