Critique D'encre et de feu 1

Sasha un chasseur de trésors se retrouve un soir dans une taverne pour tenter de déchiffrer des documents qui pourraient le mener vers ce qu’il recherche. Mais un parrain de la mafia local surgit et l’interrompt dans ses réflexions…

A la découverte d'un nouveau talent...

Voici donc le premier tome D’Encre Et De Feu une œuvre 100% française et en deux tomes seulement et le moins qu’on lui puisse dire c’est que ça envoie du lourd ! Graphiquement déjà, c’est vraiment très impressionnant. Les planches sont vraiment magnifiques et le style de KTA est dédié à l’action, ce qui est un véritable atout quand on décide de se lancer dans un shonen. On prend rapidement du plaisir à feuilleter chaque page à la découverte de ce nouvel univers. Les scènes de baston, en nombre dans ce volume, sont très dynamiques et au service du scénario. On pourra cependant reprocher au dessinateur de vouloir parfois trop en faire, car certaines cases sont parfois surchargées ce qui oblige le lecteur à y revenir pour être sûr de bien suivre. Mais pour une première œuvre c’est vraiment pas si mal et les fans de shonen y trouveront sans aucun doute leur compte.

Des références multiples...

Côté scénario, CAB nous entraine dans une chasse au trésor dans un monde d’héroïque fantaisie. Même si on ne primera pas l’œuvre pour son originalité, on prend beaucoup de plaisir à découvrir ce monde et c’est avec un amusement certain que le lecteur pourra découvrir les multiples références aux grandes œuvres du genre. Par ailleurs, j’ai été totalement séduit par l’étonnante symbiose qui existe entre le scénariste et le dessinateur. En effet, si on avait dû imaginer Sacha parler, on n’aurait pas mieux écrit. Que cela soit dans le style ou dans le ton, tout se tient parfaitement. Une prouesse d’autant plus remarquable selon moi, car le scénariste et le dessinateur sont deux personnes bien distinctes. On peut dire que sur ce coup, les deux frenchies se sont bien trouvés pour nous fournir un manga de qualité.