Critique BD Que la bête fleurisse

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Que la bête fleurisse

par ginevra le sam. 24 janv. 2015 Staff

Décidément, les histoires de pêches aux cachalots sont en vogue actuellement. Cet album vient à la suite de plusieurs adaptations de "Moby Dick", mais elle s'en démarque.
Ici, ce n'est pas vraiment le capitaine qui sombre dans la folie (quoique!!), mais plutôt tout l'équipage sous l'influence d'un harponneur plutôt étrange.

C'est une BD muette, sauf le dernier chapitre. Quelques bulles sont présentes, mais elles contiennent un dessin. Les seuls textes écrits sont les extraits du journal de bord qui situent et expliquent les actions qui suivent. Parsemées dans le récit, on découvre des représentations de dents de cachalots gravées avec des dessins de plus en plus inquiétants par la mise en scène des monstres marins représentés. Qui les dépose devant la porte du capitaine : l’étrange harponneur ou un autre marin ?
Donatien Mary montre une grande maitrise dans ses graphismes et son utilisation du gris comme une couleur adoucit le côté souvent très dur du pur noir et blanc. Il maitrise aussi parfaitement l’histoire qu’il nous narre en faisant monter doucement l’inquiétude au long du récit.

Voici un premier album (je crois) qui est une vraie réussite. A lire sans attendre !

En bref

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Que la bête fleurisse
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