Critique Manga The first love melt in ultramarine

8
The first love melt in ultramarine

par Niwo le mar. 11 juil. 2017 Staff

Un nouveau titre de Ringo Yuki ? Je prends ! « The first love melt in ultramarine » est un doux One-Shot qui conte l'histoire de Yoshioka et Kengo, deux jeunes étudiants sensiblement différents. Le premier est un éternel introverti, traumatisé par de lourds souvenirs du passé, fan de piano... Le second un ancien joueur de Baseball prometteur, populaire et superficiel en apparence. Un classique du Yaoi au premier abord, mais que nenni !


Typiquement du Ringo Yuki !


S'il y a bien une chose que j'adore dans les œuvres de Ringo Yuki, c'est tout le côté profond et mature de ses histoires. Même lorsque l'on suit des lycéens, on sent un certain recul des personnages qui se remettent en question, cherchent des solutions en restant calmes (dans une certaine mesure) et se confrontent à leurs sentiments. Et ce One-shot ne fait pas exception : On a affaire à une histoire crue, sublimée par des personnages à la fois simples et compliqués, des adolescents en clair. Mais l'auteure nous épargne tout le côté barbant de la chose, c'est-à-dire l'exagération. Dans les mangas, la plupart du temps, tout est très stéréotypé et accentué, à tel point qu'une œuvre peut vite perdre en crédibilité. Et pourtant, cette fois-ci, c'est totalement fluide, plaisant, il n'y a pas d'élément qui n'ait pas sa place et forcément, on est d'autant plus pris dans l'histoire.


Ringo Yuki aime également inclure des personnages au passé sombre dans ses histoires. Mais on ne tombe pas non plus dans l'exagération. Yoshioka est assez sombre car il a vécu des épreuves difficiles et tente de s'en remettre. Sa relation avec Kengo mettra du temps à se mettre en place, d'une part parce que leur vécu respectif ne les aide pas à se rapprocher, et d'autre part parce qu'à cet âge, on est pas aussi à l'aise qu'à l'âge adulte. Il faut beaucoup de courage pour assumer ce qu'on ressent, surtout dans le cas d'une relation homosexuelle. De ce côté-là, j'associe un peu RY à Ogeretsu Tanaka, qui arrive aussi très bien à rendre ses histoires réalistes.


Aller trop loin


Certains manga, en voulant être sombres, tombent dans un piège classique : Le personnage est présenté comme le mystérieux beau brun par excellence, mais très vite, il redevient très simpliste et cela perd tout son sens. Ici, Yoshioka prend vraiment beaucoup de temps avant d'aller mieux, de se laisser approcher. De cette façon, il est d'autant plus crédible et apporte un grand plus à l'histoire.


Et en ce qui concerne leur histoire en tant que telle, c'est exactement la même chose. Rien n'est de trop, tout est juste, fin. Et même si ce n'est pas mon œuvre préférée de l'auteure, ça n'en reste pas moins un Yaoi qu'il faut lire et apprécier. Le genre de titre intrigant qui sort du lot.

En bref

Un titre très juste et poétique, concis et crédible. Une belle histoire d'amour qu'on prend plaisir à suivre et des personnages intrigants, The first love melt in ultramarine a tout pour lui. Le genre de One-shot qui se démarque des autres Yaoi ! Un titre à avoir dans sa collection

8
The first love melt in ultramarine
Niwo Suivre Niwo Toutes ses critiques (469)
Partager :
Commentaires sur cette critique (0)
Laissez un commentaire