Critique Manga Terra Formars Asimov #1

Planète Terre, Russie. XXVIIe siècle. Alors que le vaisseau « Annex 1 » est en pleine construction en vue de son départ pour Mars, le commandant Asimov est convoqué par le directeur de l’antenne russe de L’U-Nasa. En effet, une féroce créature génétiquement modifiée par la mafia laisse des cadavres dans son sillage… Aidé de son escadron, Asimov va devoir mener une traque sans merci pour empêcher le crime organisé de répandre l’opération M.O.

Après le spin-off Terra formars Rain hard, c’est au tour d’Asimov, personnage phare de l’œuvre originale, de s’offrir son propre spin-off. Que nous réserve-t-il ? Nous allons le voir tout de suite !

Dès le départ, on nous plonge dans le contexte de la série et l’auteur nous fournit de multiples informations. Pour ceux qui n’ont pas lu l’œuvre originale, vous ne serez pas totalement perdus. En effet, on nous introduit les principaux éléments narratifs de la série comme la colonisation de Mars, le virus A.E et la fameuse opération M.O. On s’intéresse rapidement au protagoniste qui nous intéresse le plus, je parle bien évidemment du légendaire Asimov. Dès les premières pages, on cerne la personnalité du personnage. Rien à dire, il fait preuve d’une véritable prestance. L’auteur développe également les relations qu’il entretient avec son équipe et l’U-NASA.

L’U-NASA va d’ailleurs confier une mission de la plus haute importance à Asimov. Il y a beaucoup d’enjeu dans ce tome. Effectivement, la race humaine est menacée d’extinction en cas d’échec de la mission, rien que ça !

La première partie de tome est relativement calme. On ne s’ennuie pas, loin de là mais il y a pas mal de dialogues et de ce fait le rythme en pâtit. L’auteur nous propose des flash-back particulièrement intéressants qui servent à la construction de l’histoire. On en apprend également plus sur l’antagoniste.

Intéressons-nous dès à présent au gros point fort de ce spin-off. Je parle bien évidemment du dessin de Boichi qui est tout simplement démentiel. Chaque planche est un régal pour les yeux. Une véritable myriade de détails, voilà comment l’on peut définir le dessin de Boichi. Comme à son habitude, je ne vous cache pas qu’on a le droit à du fan service dans ce tome. Les mensurations des femmes sont assez impressionnantes et elles sont parfois représentées dans des positions très sexy. Je vous épargne certaines scènes où des demoiselles sont totalement dénudées.

La seconde partie de ce volume va être beaucoup plus mouvementée avec davantage d’action. L’auteur nous démontre la gravité du virus A.E et le danger des conflits. Certains passages sont touchants, d’autres sont soumis à une tension palpable. Nous allons avoir le droit à beaucoup plus de combats qui sont époustouflants et très dynamiques. Tout explose de partout. Le mangaka parvient à nous surprendre avec des scènes inattendues. Le récit s’accélère et gagne en intensité jusqu’à terminer en apothéose. Le final est en un mot : épique.