Critique Manga Ma gamine, la fac et moi #1

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Ma gamine, la fac et moi

par Végéta69 le lun. 13 mars 2017 Staff

Ma gamine, la fac et moi, c’est un peu l’histoire que la plupart des adolescents ne souhaitent pas vivre : être parent après une relation d’un soir. A cet âge, on ne veut surtout pas de responsabilités et c’est exactement le cas de Jun qui va devoir assumer un rôle de père malgré lui. Que donne ce premier opus ? Nous allons le voir tout de suite !

Nous retrouvons donc notre protagoniste Jun qui, dès les premières pages, nous montre qu’il n’aime pas du tout les enfants. Avec sa carrure de beau gosse et son caractère bien trempé, il ne pense qu’à faire l’amour et enchaîne les conquêtes. A première vue, on a affaire à un shojo très cliché. Heureusement, l’auteure va rapidement redresser le tir en nous proposant une histoire intéressante et particulièrement touchante. Le jeune homme va devoir s’occuper d’un bébé qu’il trouve sur le palier de sa porte. Le tout accompagné d’un petit mot qui le désigne comme étant le père de cette jeune fille nommée Sumire. Très vite, notre protagoniste va devoir s’adapter à la situation et va être contraint d’allier ses études et son rôle de père. Il va devoir apprendre à connaître le bébé et ses besoins. Autant vous dire que la tâche ne va pas être facile pour Jun.

Nous allons donc suivre les débuts de Jun dans son rôle de père qui va petit à petit s’attacher à Sumire. Certaines scènes sont assez touchantes avec l’auteure qui nous fait partager ces moments de complicité entre un père et sa fille. On nous rappelle également l’innocence d’un bébé tout mignon et affectueux. La narration est fluide et installe une ambiance calme et prospère très agréable pour le lecteur. Le récit pourra également rappeler des souvenirs à certains ou permettre d’ouvrir les yeux aux plus jeunes : être parent, c’est dur ! Avec cette série, l’auteure nous réapprend les plaisirs simples de la vie et établit un propos qui ne manquera pas de faire réfléchir le lecteur. Au final, ce qui compte le plus, ces sont les relations que nous entretenons avec notre famille. L’auteure va même plus loin en développant les sentiments de Jun, on peut le comprendre et on s’identifie facilement à lui. L’épanouissement d’un père dans sa nouvelle vie, c’est sans doute cet aspect qui est le plus beau.

Au-delà de cela, Jun doit également faire face à ses parents. Il est encore très dépendant et peut difficilement acheter des couches à Sumire avec son propre argent de poche. Nous sommes confrontés à la réalité et le manga va laisser place à de nombreux passages riches en émotions. Ce tome est un véritable ascenseur émotionnel. En effet, on peut passer d’une scène touchante et drôle à une scène totalement tragique et déchirante. Nous allons également assister à un retournement de situation et Jun va devoir prendre une décision très importante.

Du côté du dessin, le trait est épuré et agréable. Riku Kurita porte une attention toute particulière au regard des personnages qui ajoute de ce fait beaucoup d’émotion à l’histoire.

En bref

Ce premier tome de Ma gamine, la fac et moi est une lecture rafraichissante et pleine de douceur avec des scènes particulièrement touchantes. Jun est un protagoniste attachant et c’est avec plaisir que nous suivons ses débuts dans son rôle de père. L’auteure parvient à rendre le récit prenant et saisissant tout en nous démontrant la réalité des faits. Le lecteur passe par toutes les émotions et referme ce tome une petite larme à l’œil. En espérant que la série reste à son plus haut niveau mais jusque-là, nous tenons entre les mains un shojo d’excellente facture !

8
Ma gamine, la fac et moi
Positif

-Protagoniste attachant

-relation entre un père et sa fille très bien exploitée

-récit riche en émotions

-ascenseur émotionnel

Negatif

-pas de défaut majeur pour ce premier tome

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