Critique Manga Arbos Anima #2

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Arbos Anima

par Skeet le jeu. 20 oct. 2016 Staff

Ce tome marque l’entrée en scène d’une autre famille de collecteurs : Les Ascham. Mais on découvre vite que ceux-ci ont des méthodes discutables et sont prêts à tout pour arriver à leurs fins. Ils n’ont pas réellement l’amour des plantes comme Noah et surtout, ils n’ont pas son don…

La façon dont Eve, la jeune fille dont le village a été incendié par les Ascham, s’incruste dans le groupe laisse perplexe. Grâce à Noah, elle réalise que tous les collecteurs ne sont pas sans pitié et qu’il existe des personnes qui se soucient réellement des plantes et des humains. C’est une façon un peu maladroite d’agrandir le groupe et de casser la routine… mais l’intention est louable.

La quasi totalité de ce tome est consacré à une seule mission et l’auteure a décidé d’utiliser le personnage d’Eve à bon escient. L’amour de l’argent et ses conséquences sont encore au coeur de ce tome, ce qui commence déjà à être un peu répétitif. C’est plein de bons sentiments et le côté bon enfant du manga est plus que jamais présent mais on aimerait un peu de renouveau sur les thèmes abordés.

Globalement, le manga dégage toujours une certaines fraîcheur et la perspective de découvrir de nouveau horizons au travers de nouvelles missions a un côté excitant pour les amateurs d’aventure. Mais le déroulement de l’histoire est trop téléphoné et de nombreux raccourcis scénaristiques sont utilisés ce qui donne laisse une impression un peu mitigée. On a du mal à se passionner pour ces histoires de plantes.

A noter tout de même qu’en faisant apparaître la deuxième famille de méchants collecteurs, l’auteure nous apporte un fil rouge puisqu’ils en n'ont pas fini avec Noah et ses complices...

En bref

Un deuxième tome sans grosses surprises dans la continuité du premier. Les dessins sont toujours agréables notamment quand il s’agit de paysages ou de plantes mais l’intrigue peine à passionner, la faute à des choix scénaristiques un peu maladroits. Mais malgré tout, Arbos Anima reste pour l’instant une lecture sympathique et rafraîchissante.

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Arbos Anima
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