Critique Manga Library Wars - Love and War #11

Suite et fin d’une bataille opposant les soldats de la censure aux bibliothécaires.

Que ce soit un problème découlant du choix d’angle d’approche ou du rythme de parution de la série, la tension qui devait transpirer de cet affrontement est très en deçà de mes espoirs fondés depuis quelques années…. Les ordres fusent, la cacophonie règne dans les rangs, et est bien retranscrite, mais le rôle de Kasahara est bien fade pour ce point culminant dans sa carrière (et dans l'histoire) !

Mais si cette partie ne délivre pas toutes ses promesses, c’est avant tout vers le petit couple formé par Dojo avec notre héroïne que mes reproches se tournent… Déjà dans le tome précédent, je regrettais de voir Kasahara systématiquement en pleurs pour n’être ensuite consoler qu’une énième fois par son prince charmant… Et rebelote dans celui-ci. La jeune femme est constamment à fleur de peau et si cela peut être compréhensible au vu de ces épreuves difficiles, la mauvaise maitrise des événements dramatiques dans Library Wars vient entacher son aspect comédie romantique pour l’amener à dangereusement côtoyer la niaiserie.

Pour faire court, la maitrise de son sujet de fond n’est pas ce que réussi le mieux Library Wars. On ne voit quasiment rien de l’action au cours de la bataille tant attendue et l’impact psychologique de celle-ci sur Kasahara est bien trop survolée au profit de Dojo et son aptitude – durement acquise - à aller consoler sa subordonnée sans se trouver d’excuse…

Alors que l’on s’apprête à embarquer pour le dernier quart de la série, il serait agréable et important de renouer avec l’humour qui faisant le charme et la force de de la série à ses débuts. Cet humour qui d’ailleurs est toujours présent (ouf !) dans l’historiette en 4 cases.