Critique Manga Last Game #1

« Last Game » est un Shojo classique. Yanagi, premier de la classe, enfin si on ne compte pas Kujo, une camarade au comportement austère qui le dépasse dans toutes les disciplines. Pourtant, ce n’est pas le manque d’efforts qui empêche Yanagi de lui repasser devant : cours du soir, beau garçon, sportif, riche… Mais, tous les deux sont dans deux mondes différents, et si l’un voit une adversaire, la seconde ne voit qu’un camarade de classe parmi tant d’autres…

Un premier tome en deux parties

Chose un peu étrange dans un premier tome, la seconde partie du volume est consacré à d’autres histoires ! Une petite explication en début de volume explique cela par le fait que la suite de l’histoire de « Last Game », donc entre Yanagi et Kujo est en réalité une prolongation des trois chapitres ! Ça devient compliqué et surtout, cela veut dire que les tomes suivants sont des prolongations…. Il faut espérer que la qualité de l’histoire ne chute pas à force de diluer le scénario…

Un scénario Shojo !

Pas de doute, vous êtes dans un Shojo : amourette, fleur bleue, amour incompris, personnages qui ne réalisent leurs sentiments qu’après 15 ans… Bref, la dessus, pas de surprise. Là où « Last Game » vient apporter une touche différente c’est pas le côté humoristique, par le comique de situation avec Yanagi qui fait tout pour se faire remarquer par Kujo, qui poursuit son chemin comme si rien n’était…
A travers de petites intrigues leur relation évolue, doucement bien sûr. Comme on suit ces deux personnages sur leurs cursus scolaires, on les voit grandir. L’évolution graphique des âges est plutôt bien maitrisée, mais, parfois le recours aux personnages en arrières plans, pour venir apporter un commentaire vient encombrer la lecture avec des traits pas toujours très propres. Côté décor, les fonds sont très légers, voir un peu trop, l’auteur met un peu trop en avant ses personnages.

En bref,

Un Shojo de ce qu’il y de plus classique, avec des personnages sympathiques et quelques touches comiques agréables. La lecture est rapide. L’apparition des « histoires bonus » à la fin est un peu étrange et le fait que la suite soit en réalité une prolongation de l’histoire originale peut laisser des craintes.