Critique Manga Monster Hunter Orage #4

Dernier volume pour Monster Hunter Orage, la fanfic/adaptation très, très libre de la saga de Capcom par Hiro Mashima.
Si MH Orage aura commencé doucement avant de nous offrir deux très bons tomes, le dernier s'avère malheureusement être le moins bon de la série.

Série qui fleure bon le manga avorté, tant l'affrontement tant attendu contre Miogaruna tombe comme un cheveu sur la soupe et est de surcroît vite expédié, après un combat contre le dragon-zombie ayant finalement bien plus mis à l'épreuve les héros (sans parler de celui contre le plesioth un peu plus tôt). Bref, si Mashima nous offre de très belles planches et une mise en scène sans faille, à côté d'autres plus brouillonnes par moments, et que la fin, prévisible, reste satisfaisante, les deux batailles proposées ici déçoivent.

Et ce n'est malheureusement pas le pire... La série prend en effet fin après seulement 120 pages, le reste du volume étant meublé par les gags en 4 cases dessinés par un des assistants de Mashima. D'un intérêt plus que discutable, ceux-ci ne sont pour ainsi dire jamais drôles et les situations exposées ne parleront qu'aux fans du jeu. Le véritable problème est plutôt que Mikuni, l'assistant en question et protagoniste principal, est tout bonnement horripilant: d'une immaturité crasse, ne pensant qu'à jouer plutôt qu'à travailler, et là encore si possible en laissant les autres tout faire, il est juste impossible d'apprécier ces tranches-de-vie de joueur via son point de vue.

Enfin, la réédition de Pika est toujours aussi paresseuse: ce qui était le Girukuuza dans le tome 3 est ici désormais nommé Girukuaza. Faudrait savoir!
Bref, en dehors du changement de jaquette, AUCUN des défauts de la traduction bancale initiale n'a été corrigé pour cette nouvelle édition, dont on se demande du coup l'intérêt.

Monster Hunter Orage restera donc une série dispensable, surtout pour les fans du jeu; et une lecture sympathique mais sitôt oubliée-sitôt lue pour les amateurs de shônen, mais remplissant néanmoins très bien son rôle de divertissement. Ca reste du Mashima, après tout.