Critique Manga L-DK #2

Depuis que son appartement est en travaux, Shûsei est forcé de cohabiter avec la jolie Aoi, ce qui les a de plus en plus rapprochés...
Comment nos deux tourtereaux vont gérer le trouble qui s'est installé entre eux, à la maison et au lycée?

Bourré de clichés et de situations plus agaçantes les unes que les autres, ce deuxième tome de L♥DK ne nous a pas franchement enthousiasmé... Pour commencer, tout le chapitre où les deux colocataires jouent aux amoureux pour convaincre une grande sœur pas très claire dans sa tête, était vraiment surjoué et... bizarre.

Par ailleurs, le scénario continue de nous distiller sans subtilité des quiproquos entre les héros, qui vont certainement durer tant qu'ils ne se seront pas avoué leurs sentiments réciproques (et c'est parti pour s'éterniser pendant 17 tomes!)...

Astuce narrative usée jusqu'à la corde, des triangles amoureux débarquent afin de les aider à réaliser qui est véritablement l'élu de leur cœur. Ça pourrait être l'occasion de nous offrir de jolis et tendres passages tout en nuances, mais non: tout arrive comme un cheveu sur la soupe. L'apparition de Shôta nous sidère ainsi par son côté intrusif et pas très crédible...

On pardonne par contre plus facilement le twist qui permet au couple principal de rester sous le même toit, car c'est le sujet de l'histoire après tout.

En bref, alors qu'Ayu Watanabe est capable de nous dessiner de très bons moments d'émotion ou d'humour, les rebondissements sont tellement grossiers qu'on peine à s'immerger dans l'intrigue.
En espérant que la storyline autour du passé de Shûsei permette au récit de gagner un peu plus en profondeur...