Critique Manga Woodstock #8

Venu pour un simple concert, le jeune groupe Charlie se retrouve embarqué dans un affrontement musical, sur fond de règlement de compte. Qui d’entre Raido ou Katsuda va devoir abandonner sa ville ? Gaku, Psy, Sue et Shiina doivent attendre leur tour, comme lors du concours. Et surtout, ils ne peuvent qu’admirer tous les groupes. C’est leur prestation qui va devoir faire la différence !

A peine le concours terminé, on se retrouve plongé de nouveau dans une concurrence entre plusieurs groupes. Bien sûr tous plus géniaux les uns que les autres. Ou chacun excelle sans faux pas ni fausse note. Au pays de « Woodstock », les musiciens sont tous des génies et les gangs, sur fond de trafic de drogue, respectent les votes… D’ailleurs ce sujet sombre de la drogue, si présent dans le tome précédent disparait, tout simplement… Alors qu’on revenait dans une histoire un peu sombre, avec un peu de corps, voilà qu’on retombe dans le gentillet avec des groupes parfaits qui s’affrontent. Mis à part ces combats à coup de cordes de guitares, de batterie et de cris, qui prennent deux tiers du volume, l’auteur nous fait découvrir un pan de la vie de Gaku, expliquant ses choix, ses motivations et son histoire. Après le cliché des groupes tous parfaits, du monde de la drogue, voici maintenant celui de l’artiste incompris…

Entre deux fausses tensions dans le groupe, l’histoire avance difficilement. Charlie petit groupe en devenir trace sa route, dans le monde tout gentil de la musique. Le style graphique n’évolue pas. On retrouve les mêmes défauts, où les personnages volent presque dans les pages. Décidément, les proportions et les perspectives ne s’améliorent pas !