Critique Manga Minimum #3

L’apparition de Catherine va venir chambouler la vie du meilleur ami d’Ito qui ne comprend vraiment rien à ce qui lui arrive. De son côté Ryusuke semble avoir beaucoup de mal à comprendre Haru, mais heureusement la petite Jun est là pour aider son maladroit de grand frère.

Si nous étions un peu rester dans le flou avec le deuxième tome, il en est tout autrement avec ce troisième. A commencer par les scènes érotiques qui font enfin leur apparition ! Pour une œuvre présentée comme telle cela devenait indispensable. Pour les lecteurs qui s’impatientaient c’est clairement un regain d’intérêt qui intervient avec ces passages mettant en scène la terrible mais sublime Catherine. Par ailleurs, l’auteure va créer un triangle amoureux entre Ito, Haru et l’apparition d’une nouvelle jeune fille, une idole… Avec cette mise en scène Maya Miyazaki utilise une autre ficelle des mangas de son mentor Katsura et quand on voit la beauté de cette jeune fille, on aurait tort de bouder son plaisir.

Même si on n’apprend pas grand-chose de plus sur tous ces personnages qui semblent tout droit sortir de la quatrième dimension, on appréciera le dynamisme de l’ensemble et la facilité de lecture malgré une trame de fond qui semble bien complexe. Ce qui est tout de même un atout pour un manga de ce genre. En revanche, je reste toujours un peu perplexe sur ce mélange de genre et j’ai un peu peur pour la suite. En effet, avec le fantastique, on peut très vite sombrer dans le n’importe quoi si il n’est pas assez bien maitrisé.

En bref, avec ce troisième tome, Minimum semble prendre son envol. Dynamique avec des graphismes à la hauteur et des personnages féminins sublimes, tous les ingrédients de l’érotisme semblent être réunis pour plaire aux amateurs du genre.