Critique Manga Deadman Wonderland #13

7
Deadman Wonderland

par Sherryn le lun. 15 sept. 2014 Staff

Et voilà, Deadman Wonderland touche enfin à son terme avec son treizième volume ! La conclusion se montre à l'image de la série : pleine d'action, très fluide, avec un scénario qui se donne des airs de complexité mais à lire sans trop se prendre la tête et en se délectant avant tout des scènes de combats dynamiques et très bien mises en scène.

Deadman Wonderland, ce n'est pas un chef d'oeuvre et ça ne laissera pas un souvenir impérissable, mais n'empêche, c'est bien sympa. Les pages se tournent très vite et on ne voit pas le temps passer. Les combats nous font passer par toutes sortes d'émotions au fur et à mesure que les adversaires s'échangent des coups, se surprennent, ou se révèlent. Certes, c'est très classique, mais efficace.

À coté de cela, le cadre conserve quant à lui une certaine personnalité qui parvient à différencier cette série des autres shônen, et le graphisme se montre suffisamment soigné et détaillé pour souligner cette spécificité, pour le plus grand plaisir des yeux !

Bien sûr, puisque nous sommes à la fin, il fallait bien que Ganta et Shirô règlent enfin leurs comptes. C'est une lutte déchirante à laquelle nous assistons, et qui se solde par un message un peu niais, mais beau. Ce n'est pas pour rien que ce genre de conclusion est un classique du genre.

C'est surtout d'enfin découvrir les secrets, le passé et la volonté de Shirô qui s'avère satisfaisante. Ce personnage avait su conserver son mystère en ne se dévoilant que par petits bouts. Enfin, nous savons qui elle est et ce qu'elle a vécu.

Dommage que le final ne consacre pas plus de place aux autres personnages, mais il vaut mieux une conclusion efficace que s'enliser trop longtemps à ce sujet. Cette série s'en sort honorablement, comme tout bon shônen.

Distrayante et décoiffante, Deadman Wonderland a su nous distraire tout au long de ses 13 tomes. On tourne la dernière page avec le sentiment d'avoir passé un bon moment, une sorte de récréation où il ne fallait pas trop réfléchir mais juste se laisser porter par l'instant présent.

En bref

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Deadman Wonderland
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