Critique Manga NightS
6
NightS
par Suiginto le sam. 13 sept. 2014 Staff
One-shot du même auteur que le sympathique Twittering birds never fly, NightS nous propose de suivre plusieurs rencontres amoureuses.
Dans "Nights", on suit la rencontre entre Karashima et Hozumi, dans le milieu yakuza du transport de drogue... Entre dangers et faux-semblants, l'attirance entre ces deux-là n'en est pas moins réelle...
C'est dans l'univers lycéen que nous mène ensuite "Prism of feelings", où Kugô semble décidé à aider Usui à séduire Nakaya...
Enfin, "Reply" développe les tourments amoureux de Seki, mécano dans un garage, et attiré par un des commerciaux de la boîte...
Ces trois histoires ont en commun le développement du sentiment amoureux, avec les hésitations et les doutes propres au début d'une relation.
L'univers faussement sombre des yakuzas est censé amener un peu de danger, mais l'ambiance de la première histoire manque un peu son coup de ce côté-là, malgré les rebondissements de l'intrigue...
De son côté, le triangle amoureux de la seconde nouvelle est quant à lui plus classique.
Et c'est donc finalement le dernier chapitre qui est le mieux narré, avec un double point de vue couplant le développement sentimental à la découverte des héros de leur propre homosexualité...
Le trait de Kou Yoneda est agréable à regarder, avec des éphèbes tous plus classes les uns que les autres, et un bon sens de la mise en scène. Malgré l'avertissement "pour public averti" et le film entourant le volume, l'ensemble n'est pas trop explicite, et le cadrage des courtes scènes de sexe se concentre sur le haut des corps. Ce yaoi reste donc à mon sens plutôt soft au final, même si je ne suis pas une experte sur les différents ratings.
Le point noir du titre reste cependant la grande confusion sur l’attribution des dialogues, le placement et la direction des bulles manquant de clarté, et obligeant parfois à une relecture attentive pour comprendre quel personnage parle...
De son côté, l'édition de Asuka est correcte, avec en bonus de jolies pages couleurs mettant en valeur le trait de la mangaka!
Au final, même s'il est dommage que les dialogues n'aient pas la même fluidité que la narration, ce boy's love est sympathique à lire grâce à un développement amoureux mignon à suivre et pas trop explicite, qui détourne avec sensibilité les habituels clichés du genre.
Dans "Nights", on suit la rencontre entre Karashima et Hozumi, dans le milieu yakuza du transport de drogue... Entre dangers et faux-semblants, l'attirance entre ces deux-là n'en est pas moins réelle...
C'est dans l'univers lycéen que nous mène ensuite "Prism of feelings", où Kugô semble décidé à aider Usui à séduire Nakaya...
Enfin, "Reply" développe les tourments amoureux de Seki, mécano dans un garage, et attiré par un des commerciaux de la boîte...
Ces trois histoires ont en commun le développement du sentiment amoureux, avec les hésitations et les doutes propres au début d'une relation.
L'univers faussement sombre des yakuzas est censé amener un peu de danger, mais l'ambiance de la première histoire manque un peu son coup de ce côté-là, malgré les rebondissements de l'intrigue...
De son côté, le triangle amoureux de la seconde nouvelle est quant à lui plus classique.
Et c'est donc finalement le dernier chapitre qui est le mieux narré, avec un double point de vue couplant le développement sentimental à la découverte des héros de leur propre homosexualité...
Le trait de Kou Yoneda est agréable à regarder, avec des éphèbes tous plus classes les uns que les autres, et un bon sens de la mise en scène. Malgré l'avertissement "pour public averti" et le film entourant le volume, l'ensemble n'est pas trop explicite, et le cadrage des courtes scènes de sexe se concentre sur le haut des corps. Ce yaoi reste donc à mon sens plutôt soft au final, même si je ne suis pas une experte sur les différents ratings.
Le point noir du titre reste cependant la grande confusion sur l’attribution des dialogues, le placement et la direction des bulles manquant de clarté, et obligeant parfois à une relecture attentive pour comprendre quel personnage parle...
De son côté, l'édition de Asuka est correcte, avec en bonus de jolies pages couleurs mettant en valeur le trait de la mangaka!
Au final, même s'il est dommage que les dialogues n'aient pas la même fluidité que la narration, ce boy's love est sympathique à lire grâce à un développement amoureux mignon à suivre et pas trop explicite, qui détourne avec sensibilité les habituels clichés du genre.
En bref
6
NightS
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