Critique Manga Sexy Lust
4
Sexy Lust
par Pois0n le sam. 2 août 2014 Staff
Si Sexy Lust n'était pas sorti un an avant Masochist Club au Japon, on aurait pu croire qu'il est composé de reliquats dudit titre.
En effet, si l'on y retrouve la patte de l'auteure et que l'on y trouve déjà des éléments originaux vraiment bienvenus (ici le robot-tentacules ou la scène avec le tuyau d'arrosage) force est de constater que les histoires sont bien moins intéressantes et travaillées, et avec une narration imparfaite. La palme revenant peut-être à cette histoire abracadabrante de fille découvrant par hasard les sex-toys des ex de son cousin, lui avouant pendant l'acte ce que les garçons de sa classe lui ont fait, l'histoire s'achevant par un "hey, mais t'inquiète, on peut se marier entre cousins!" ... Okay, placer des histoires de mariage juste pour un peu de galipettes, super crédible.
Alors que par la suite, Hiromi Nohara parviendra sans mal à présenter ses personnages de façon naturelle avant d'entrer dans le vif du sujet, ici, les parties de jambes en l'air sont assez mal amenées et les personnages à peine présentés. Le classicisme est également de rigueur: la femme mariée qui s'ennuie, la mangaka débutante passant par l'option publication-canapé, la jeune fille friponne prête à tout pour faire signer son bulletin de notes, la musicienne fauchée... Rien ici qui n'ait déjà été exploité des milliers de fois ailleurs.
Graphiquement, le trait d'Hiromi Nohara est vraiment superbe, notamment sur les visages et leurs expressions. L'auteure maîtrise à la perfection le dessin des courbes féminines, faisant des graphismes l'indéniable point fort du titre. En revanche, les scènes de sexe sont à l'image des situations choisies: pas forcément originales dans leur mise en scène...
Alors pourquoi cette note me direz-vous? Parce que si Sexy Lust n'est pas mauvais en soi, il ne possède rien en dehors de ses dessins qui puisse le faire sortir du lot. Du sexe oui, joli à regarder certes, mais d'une banalité affligeante. Et surtout, l'auteure a prouvé qu'elle pouvait faire infiniment meilleur avec Masochist Club, qui le surpasse en tous points.
Les aficionados de la collection "sans interdits" de Taifu seront tout de même ravis de profiter d'un titre non censuré de plus (surtout avec un trait de cette qualité), les autres, ceux qui recherchent quand même un minimum d'originalité ou de scénario, pourront se tourner vers Masochist Club ou d'autres mangas de la collection sans regrets.
En effet, si l'on y retrouve la patte de l'auteure et que l'on y trouve déjà des éléments originaux vraiment bienvenus (ici le robot-tentacules ou la scène avec le tuyau d'arrosage) force est de constater que les histoires sont bien moins intéressantes et travaillées, et avec une narration imparfaite. La palme revenant peut-être à cette histoire abracadabrante de fille découvrant par hasard les sex-toys des ex de son cousin, lui avouant pendant l'acte ce que les garçons de sa classe lui ont fait, l'histoire s'achevant par un "hey, mais t'inquiète, on peut se marier entre cousins!" ... Okay, placer des histoires de mariage juste pour un peu de galipettes, super crédible.
Alors que par la suite, Hiromi Nohara parviendra sans mal à présenter ses personnages de façon naturelle avant d'entrer dans le vif du sujet, ici, les parties de jambes en l'air sont assez mal amenées et les personnages à peine présentés. Le classicisme est également de rigueur: la femme mariée qui s'ennuie, la mangaka débutante passant par l'option publication-canapé, la jeune fille friponne prête à tout pour faire signer son bulletin de notes, la musicienne fauchée... Rien ici qui n'ait déjà été exploité des milliers de fois ailleurs.
Graphiquement, le trait d'Hiromi Nohara est vraiment superbe, notamment sur les visages et leurs expressions. L'auteure maîtrise à la perfection le dessin des courbes féminines, faisant des graphismes l'indéniable point fort du titre. En revanche, les scènes de sexe sont à l'image des situations choisies: pas forcément originales dans leur mise en scène...
Alors pourquoi cette note me direz-vous? Parce que si Sexy Lust n'est pas mauvais en soi, il ne possède rien en dehors de ses dessins qui puisse le faire sortir du lot. Du sexe oui, joli à regarder certes, mais d'une banalité affligeante. Et surtout, l'auteure a prouvé qu'elle pouvait faire infiniment meilleur avec Masochist Club, qui le surpasse en tous points.
Les aficionados de la collection "sans interdits" de Taifu seront tout de même ravis de profiter d'un titre non censuré de plus (surtout avec un trait de cette qualité), les autres, ceux qui recherchent quand même un minimum d'originalité ou de scénario, pourront se tourner vers Masochist Club ou d'autres mangas de la collection sans regrets.
En bref
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