Critique Manga Vagabond #36

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Vagabond

par Sorata le mer. 23 avril 2014 Staff

Miyamoto Musashi continue inlassablement le travail de la terre du jeune Iori afin de transformer cette dernière en une rizière qui pourrait sauver tout le village.
Avec ce trente-sixième tome de Vagabond, nous plongeons un petit peu plus dans la philosophie de cet illustre samouraï qui ne connait pas la défaite. Mais cette fois-ci le défi est vraiment de taille, car il doit réaliser une rizière sans rien n’y connaître.

La première partie de ce tome est donc consacrée à la détermination et pour mettre en valeur l’incroyable force de volonté de Takezo, les autres villageois sont mis à contribution. Pendant que le samouraï travaille la terre sans relâche, les autres sont là à le regarder faire et à commenter le moindre de ses faits et gestes. Ce contraste nous montre que l’homme abandonne parfois bien trop facilement fasse à l’adversité. Il cherche à se convaincre que c’est impossible avant même d’avoir essayé et préfère rejeter son désarroi envers celui qui lui montre à quel point il peut être médiocre.

La deuxième partie est un peu plus sombre. Sous un fond de famine, les derniers chapitres traitent bien sûr de la mort et du sens de notre vie. Mais le sujet en fil rouge que l’on voit petit à petit émerger jusqu’à la dernière page de ce volume tout à fait saisissante est celui de l’entraide. Celui de l’amitié entre tous les hommes, cette entraide qui fait que nous sommes une espèce à part dans le monde animal. Même l’être le plus puissant qu'il soit, finit toujours par avoir besoin de son prochain…

A la lecture de ce tome, nous continuons notre voyage initiatique avec notre « sensei » Miyamoto Musashi et cette question : Que serions-nous sans les autres qui nous entourent ? Une question qui mérite que l’on s’y attarde tout comme la lecture de ce volume.

En bref

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