Critique Manga Cesare #5

7
Cesare

par Lelouch le dim. 13 oct. 2013 Staff

« Cesare » est une série continue : le scénario et le graphisme reste stable au fil des tomes, sans grand bouleversement ni changement. Angelo est accusé par certains d’être responsable de l’incident de la manufacture à cause de sa présence inopinée sur le chantier, Cesare et Angelo continuent leur exploration de la ville et de ses habitants mais le cœur du tome se consacre sur les festivités de l’université de Pise : un combat entre Nord et Sud à cheval. Cela va bien sur opposé Cesare et Angelo aux Français permettant à Henri d’espérer se venger du jeune Espagnol.

Dans ce cinquième volume on retrouve les qualités et les défauts déjà présents dans les précédents tomes. Le scénario est toujours bien mené, historiquement bien construit, socialement complets, mais l’effet statique des personnages dans les dessins est renforcé. Cela peut être mis sur le compte du nombre plus important de scènes d’actions, comme la course poursuite en ville ou les festivités combatives de l’université. Les dessins sont toujours aussi fins et détaillés, souvent avec des fonds blancs, assez épurés en arrière plans mais surtout très statique donnant un aspect de lithographie.

Au-delà de ces quelques imperfections, le niveau de « Cesare » reste bon. L’histoire est passionnante, les références sur l’Europe de l’époque et les notes en fin de tomes développent l’ancrage historique du manga, renforçant ainsi sa qualité sur cet aspect. En revanche le manque de fluidité dans les dessins s’accentue fortement dans ce tome, mais étant un manga sur l’Italie du XVème, on peut dire qu’il s’agit de peinture. La conversation avec Motoaki Hara, le superviseur historique du manga, à la toute fin du volume sur la création du scénario et de son ancrage historique est très intéressante.

En bref

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Cesare
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