Critique Manga Rozen Maiden #6

6
Rozen Maiden

par Pois0n le lun. 29 juil. 2013 Staff

Six volumes. Il aura fallu attendre le sixième volume pour avoir enfin un BON tome de Rozen Maiden. Comprenez un tome où la trame de fond avance enfin, où les relations entre les personnages continuent à se développer, sans que les Peach-pit n'insèrent de passages tranche-de-vie pseudo humoristiques absolument pas drôles et apprennent à garder la main légère en ce qui concerne la mystérieuse "N-field", toujours aussi nébuleuse, mais où ce qu'il s'y passe est nettement moins lourd à lire.

Que du bon ou presque, même si les événements censés être dramatiques manquent un peu d'impact, la différence avec le reste de la série est telle que l'on se demande si on lit bien la même chose.
La mystérieuse poupée blanche entraperçue précédemment entre en scène, et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle supplante allègrement la finalement très nuancée Suigintô dans le rôle de la "méchante" de service, tandis que ses objectifs demeurent obscurs. Devenir Alice comme toutes les autres, oui, mais comment compte t-elle s'y prendre si ce pour quoi les autres se battent ne l'intéresse pas?

Bref, les Peach-pit n'hésitent pas à poser de nouveaux mystères, alors même que la première partie de la série est censée s'achever au tome suivant. Et c'est là que le bât blesse. Alors que scénaristiquement parlant, il est possible de sauter du tome 1 au 6 sans rien rater du tout tant ce qu'il y a entre les deux est vide et dénué d'intérêt, l'on se demande comment le duo de mangakas compte apporter des réponses et conclure tout celà en seulement un tome, à présent que l'intrigue se révèle franchement intéressante.

Un tome qui se lit très bien, qui passionne même, alors que l'on n'espérait même plus que la série remonte la pente.
La question est: n'est-il pas trop tard?

Du côté de Soleil en revanche, notons un réel progrès, avec juste une seule petite coquille de rien du tout au compteur cette fois-ci, une jaquette et des pages couleur toujours aussi belles, il n'y a guère que la finesse du papier que l'on puisse reprocher à cette très belle édition, et encore, en étant chipoteur.

En bref

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Rozen Maiden
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