Critique Manga Black Butler #12

Beaucoup d'action dans ce tome qui ne cesse d'alterner entre passages dynamiques et passages très dynamiques, et ce, sur un nombre de chapitres assez élevé, peut-être trop pour autant d'étirement. Ainsi, il y a quelques endroits ou le soufflé retombe malgré lui, surtout dans les passages trop inspirés de Titanic concernant la façon dont le bateau coule et dont les personnages tentent de s'en sortir, ou encore les quelques gags qui toutefois allègent agréablement l'ambiance, plutôt sombre à part ça.

Les combats restent cependant très sympathiques à lire et bourrés d'énergie. On découvre de nouvelles facettes de certains personnages, par exemple le combat de Sebastian grâce auquel on a droit à un mini flash-back sur le passé de Ciel. D'autres protagonistes refont leur apparition tandis que la relation entre Ciel et Elizabeth se voit particulièrement soignée dans ce volume.

Elizabeth est d'ailleurs tout particulièrement celle à mettre en avant dans ce tome, et probablement plus encore dans le prochain. Il faut avouer que l'un des gros points forts de cette série, c'est que ses personnages ne sont jamais vraiment ce qu'ils semblent être, et révèlent parfois de grosses surprises. Ainsi, par le passé on avait pu découvrir les faces cachées des domestiques de la maison Phantomhive, maintenant nous nous apercevons qu'Elizabeth est également un personnage plein de surprises et qui probablement n'a pas fini de nous impressionner !

Pas grand chose à reprocher au style : Black Butler reste fidèle à lui-même, avec des dessins séduisants et une mise en scène accrocheuse. L'atmosphère mêlant gothisme lugubre et humour conserve toute son efficacité, de sorte que le côté fascinant du manga reste omniprésent.

Un tome donc réussi et très chouette, peut-être pas à la hauteur du final exceptionnel de l'arc du cirque, mais néanmoins vraiment sympa et rehaussant réellement le mordant de l'histoire après la partie "murder mystery" qui était un peu moins passionnante. On attend la suite avec impatience.