Critique Manga Girls ! Girls! Girls ! #1

Panini avait sorti il y a quelques années la première saison de ce titre qui s’appelait alors Shiritsu : Girls girls girls.

Les fans de la première heure seront donc heureux d'enfin pouvoir lire la suite des aventures d'En, la lycéenne rebelle. Car oui, il s'agit bien d'une suite. Si la première partie du titre s'axait sur un tout nouveau personnage et donc une nouvelle héroïne, la seconde se penchera sur En l'ancienne héroïne du titre. Et si de prime abord on pourrait se dire que l'on peut se passer de lire la première saison, il n'en n'est rien.

Car il y a quand même pas mal de référence à la première saison. Alors bien entendu il ne s'agit pas d'un titre complexe à comprendre mais on perd beaucoup au plaisir de la lecture sans avoir pu avoir entre les mains cette première saison. On a d'ailleurs du mal à comprendre pourquoi Panini n'a pas profité de l'occasion pour rééditer ce titre qui date quand même de 7 ans environ pour le dernier tome sorti, il sera donc difficile de retrouver ces tomes.

En ce qui concerne l'histoire on a droit un shojo manga assez classique mais qui reste sympathique à lire. Les personnages sont assez attachants même si les héroïnes : En et Ichika sont pour le moins stéréotypées. Mais si la première saison comptait 3 tomes celle-ci reste toujours en cours avec 4 tomes sortis au Japon, on peut donc espérer que le récit gagne en maturité et en originalité par la suite.

Le graphisme quant à lui n'a pas réellement évolué depuis les premières séries de l'auteure, on reste très proche de Galism. Le dessin reste agréable à l’œil et respecte les codes du genre. Il est assez expressif mais n'est pas non plus extraordinaire.

L'édition quant à elle se situe dans la moyenne des petits volumes chez l'éditeur et ne bénéficie d'aucune plus valu.

En bref, cette seconde saison s'adressera avant tout aux fans de l'auteure et aux possesseurs de la première saison. Pour les autres, cela reste une série sympathique mais un poil trop classique et qui perd un peu de sa saveur quand on a pas pu lire la première saison.