Critique Manga Princess Lucia #2

Ce 2ème tome n'est guère plus passionnant que le 1er...
L'histoire se poursuit dans le même registre, c'est-à-dire celui du n'importe quoi.
Outre les "blagues" peu efficaces et plus que douteuses (nous avons, par exemple, une femelle monstre amnésique qui, pour se nourrir, aimerait aspirer le "lait" provenant du "gros sein" se trouvant entre les jambes de celui qu'elle prend pour son père), on doit également subir un scénario qui peine de plus en plus à convaincre. L'essence même du manga réside en effet dans une incohérence remarquable : le seul et unique but de Lucia est donc de s'accoupler avec Yuta, le héros, et elle use de tous les stratagèmes pour tenter de parvenir à ses fins. Le problème, c'est qu'en parallèle, dès que Yuta la touche ou se retrouve nu devant elle (il faut également savoir que tout le monde se déshabille à tout bout de champ, dans ce manga), elle s'enfuit ou le repousse en le traitant de pervers comme le ferait une jeune adolescente trop prude, ce qu'elle n'est pas. Il faudrait qu'elle sache ce qu'elle veut !

On s'étonnera aussi de voir que comme dans le tome 1, toutes les illustrations ont été coupées d'environ 1 cm en haut et en bas à chaque page. Assez souvent, cela passe relativement inaperçu, mais à d'autres moments, on remarque qu'il manque un morceau d'image...

Princess Lucia est probablement le moins bon titre de l'auteur (du moins, parmi ce qui est sorti chez nous). Son invraisemblance et l'abus de fan-service qui le caractérisent en font une lecture fort indigeste. Espérons que les quelques nouveaux personnages qui apparaissent en fin de tome permettront au scénario de s'étoffer, car pour l'instant, on a vraiment l'impression que l'auteur fait traîner son "oeuvre" en longueur alors qu'elle aurait pu (et dû) s'achever en l'espace d'une poignée de chapitres.