Critique Manga Highschool of the Dead #4
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par ivan isaak le mar. 19 juin 2012 Staff
Le point positif à retenir de ce tome concerne les passages qui délaissent notre groupe de "héros". Même s'ils auraient gagné à être plus instructifs et plus longs, afin que l'on puisse avoir une meilleure vision d'ensemble de la situation, ils ont le mérite de mettre de côté pendant quelques pages nos lycéens décérébrés.
Le reste est difficilement convaincant. Outre le fait que les passages cités plus haut ne se privent pas de mettre en avant le fan-service habituel du titre, les "évènements" de ce volume sont d'une platitude assez navrante. Entre le temps nécessaire pour que tout ce beau monde comprenne pourquoi les appareils électriques ne fonctionnent plus (c'est pourtant évident qu'ils ne puissent pas tous tomber en panne en même temps), l'analyse "psychologique" du comportement de certains personnages très surfaite et les péripéties prétextes à montrer les diverses donzelles dans des positions équivoques sans autre but qu'un vulgaire reluquage, Highschool of the dead nous prouve page après page qu'il n'est rien d'autre qu'un gros nanar, certes assumé, mais nanar tout de même. Et pour clôturer le tout, nous avons droit à une "histoire bonus" en forme de cosplay géant, totalement ridicule.
Dans l'ensemble, le titre reste donc assez mauvais, d'autant que les scènes de combats contre les zombies sont assez rares et le plus souvent fades. Pas de frissons à la lecture, pas de peur pour nos héros, pas le sentiment d'insécurité que l'on devrait ressentir à la lecture. Seuls les fanas de grosses poitrines y trouveront leur compte, puisque le titre est clairement un digne représentant de ce "genre". Pourtant, un réel point positif ressort de cette lecture et on le doit, une fois n'est pas coutume, à son éditeur, Pika. En effet, la qualité d'édition de ce Highschoool of the dead couleur est vraiment excellente et fait un peu oublier le contenu abyssal de l'oeuvre. Du beau travail, qu'il faut souligner tant il est rare.
HSOTD demeure donc un titre "défouloir", titillant les côtés les plus primaires de l'espèce humaine (la violence et le sexe), mais sans la moindre profondeur. Creux, vide et sans substance, on peut difficilement le qualifier de titre recommandable, même pour les fans de zombies. Les américains nous ont prouvé que l'on pouvait faire une bande dessinée de qualité sur ce thème. Les japonais n'ont, pour le moment, pas réussi à faire de même. Et c'est vraiment dommage.
En bref
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