Critique Manga Momo - La Petite Diablesse #7

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Momo - La Petite Diablesse

par Sherryn le mar. 10 avril 2012 Staff

Avec son septième et dernier tome, cette très sympathique série se conclut sans jamais avoir rien perdu de sa qualité initiale. Le style graphique reste fidèle aux tomes précédents : de toute beauté, détaillé et fin, respectant l’esprit du shôjo aussi bien au niveau du dessin que de la mise en page, cette dernière constituant sans hésiter un modèle de pages déstructurées et esthétiques. Concernant l’histoire la mangaka a su réserver pour la fin les révélations et les leçons tirées progressivement du temps qu’ont passé nos héros à se côtoyer bon gré mal gré au fil des jours.

Ce qui arrive à Tanaka est l’occasion pour Yume de se demander, pour la première fois, si elle tient vraiment à sauver la Terre. Après tout, ce n’est pas forcément si naturel que ça… Ce sera aussi l’occasion pour elle de montrer que pour classique qu’elle soit, elle n’en est pas moins une héroïne forte et plutôt sympathique, capable de nous éviter l’excès d’élans guimauves.

Momo, grâce à son affection pour Yume, en vient à s’interroger elle aussi. Et c’est là qu’entre en scène LA révélation, laquelle concerne un personnage qui s’était habilement montré plutôt discret depuis le début de la série, au point qu’on était facilement tenter de l’oublier. Eh bien, c’était un tort, vu l’importance qu’il dévoile dans ce tome.

Comme aucun personnage n’est oublié dans ce volume final, on voit bien sûr revenir Piko. Sur lui non plus, on était loin de tout savoir, et lui aussi, les événements de la série l’ont métamorphosé. La légèreté de la narration et le côté distrayant de la lecture n’allaient certainement pas suffire à nous faire oublier cela.

Les origines de plusieurs protagonistes dévoilées, on se rend compte qu’il y a matière à relativiser certaines choses… D’un côté, ce serait presque trop. Parler en millions, en milliards d’années, c’est étourdissant, et on pourrait considérer que le traitement est trop léger pour de telles unités temporelles. Mais ce serait oublier que ce n’est jamais qu’un shôjo manga, créé pour nous apporter avant tout du rêve, des émotions et de la distraction. Et là, on peut sans hésiter affirmer que cette série a su ne jamais manquer sa cible. Y compris avec cette conclusion qui, sans se détacher des codes conventionnels, se montre complète et tout à fait satisfaisante.

En bref

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