Critique Manga MPD Psycho #14

Alors que la vérité sur les origines d’Isono Wakana a été révélée, un jeune homme armé d’une batte de baseball fait irruption dans l’hôpital et terrasse l’un des gardiens…

L’hôpital est totalement pris d’assaut et les morts se succèdent parmi les gardes et le personnel. Tetora, Amamiya, Wakana… la lutte est âpre et sanglante. Petit retour en arrière, dans les années 70. Dans une église, Lucy Monostone organise un suicide collectif, sous les yeux d’une jeune fille : Isono Wakana…

MPD Psycho fait partie de ces titres à sortie annuelle qui souffre grandement de leur rythme de publication. L’intrigue mise en place par Eiji Otsuka est de plus en plus complexe et si les révélations permettent de maintenir le lecteur dans l’histoire, il faut reconnaitre que la réelle qualité du titre ne pourra se révéler que lors d’une relecture totale de la série, une fois celle-ci terminée. Pris un à un, les tomes de la série bénéficient d’une qualité graphique toujours aussi excellente, le trait de Tajima faisant constamment mouche, mais leur contenu ne peut être totalement apprécié à sa juste valeur tant l’intrigue est complexe. Avec des personnages qui jouent en plus sur les apparences, les multiples personnalités des uns et des autres, les allers-retours entre présent et passé, la confusion règne en maitre, dans ce tome 14 comme dans les précédents. On attend désormais la fin du titre, pour pouvoir déterminer si tout ceci est finalement cohérent et touche au génie, ou s’il ne s’agit que d’un grand fourre-tout non maitrisé…

Difficile à apprécier totalement à cause d’un rythme de publication qui ne permet pas une compréhension complète d’une intrigue complexe, MPD Psycho 14 garde néanmoins un certain cachet, même si seule une lecture intégrale de la série peut permettre d’en déterminer réellement les qualités.