Critique Manga We are Always... #1

Shojo terminé en 6 volumes, We are always… est le second titre de Ayu Fujimiya et son premier publié chez nous. L’histoire de We are always… se concentre sur un groupe de 4 amis, dont l’un d’eux revient dans la ville qu’il a quitté huit ans auparavant.

Nori est chargé par l’oncle d’Haruna d’aller chercher le jeune homme à la gare. Nori est toute excitée à l’idée de revoir celui qui a quitté la ville il y a déjà 8 ans. Sa surprise est grande lorsqu’elle retrouve un Haruna métamorphosé : le petit garçon timide et discret est devenu un véritable tombeur sûr de lui. Les retrouvailles entre Nori et Haruna, mais aussi celles avec Kyo et Saeka, les deux autres membres de leur ancien groupe, ne se feront pas sans quelques surprises…

Ce premier volume de We are always… est sans véritable surprise pour le lecteur. Si le graphisme d’Ayu Fujimiya est très agréable, avec des chara-design au diapason, le scénario du titre se contente malheureusement des classiques du genre : un héros anciennement renfermé qui a pris confiance en lui ; un autre fier, à qui rien ne résiste et qui sent qu’un obstacle se dresse sur son chemin ; une héroïne amoureuse du play-boy de l’école mais qui ne laisse pas indifférent le « nouveau » venu ; et une autre, amoureuse de son prof et qui croit en cet amour supposé impossible… Avec le triangle amoureux qui se forme dès les premières pages, l’auteure ne fait pas dans l’originalité mais s’en sort tout de même très bien puisque la lecture de ce premier tome est loin d’être ennuyeuse, sans doute grâce à la personnalité forte des deux personnages masculins du titre. On regrettera cependant, outre la réutilisation d’idées bien connues, le fait que les 50 dernières pages soient consacrées à une histoire courte, coupant ce volume de manière un peu brutale… Côté édition, le titre est dans la moyenne de l’éditeur pour ce format, autrement dit des pages un peu trop fines et transparentes, même si cela n’est pas grandement gênant.

Très classique dans son contenu, We are always… est pourtant une lecture agréable et dont on veut connaitre la suite. Même s’il ne révolutionnera pas le genre, le titre d’Ayu Fujimiya n’a pas à rougir devant une grande partie de la concurrence. Un titre à suivre de près.